Pour protester contre la faiblesse des dotations versées à sa commune pauvre
de la banlieue parisienne, le maire de Sevran jeûne devant l’Assemblée
nationale. Au moment où toutes les communes préparent leur budget 2013,
l’austérité et le gel des dépenses de l’Etat, commencés sous Sarkozy et
poursuivis sous Hollande, font leurs dégâts. Les communes les plus pauvres ne
peuvent ni entretenir leurs écoles, ni créer des places de crèches, ni financer
leurs projets.
Au-delà d’une meilleure répartition entre les communes - ce que réclament
légitimement les maires des villes pauvres - c’est la politique d’austérité
qu’il faut contester. L’argent public pour les communes et la population, pas
les patrons, sous prétexte d’augmenter leurs performances. Car ces performances,
les patrons les mesurent toujours en termes de profits !
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