vendredi 5 octobre 2012

Luxe : derrière les façades du grand hôtel


Les salariés de l’hôtellerie se sont rassemblés hier contre des mises en garde adressées par la direction de l’hôtel de luxe Concorde Opéra à des militants CGT. Elle leur reproche de ne pas l’avoir avertie, alors qu’ils ont prévenu associations et police, pour faire libérer une domestique éthiopienne maintenue en esclavage par ses riches employeurs, clients de l’hôtel. L’attitude de la direction est plus que honteuse, alors que le moindre sens de la dignité et de la justice devrait au contraire la conduire à féliciter les salariés et les syndicalistes.
    Cela montre que ceux-ci avaient bien raison de se méfier du directeur et de donner la priorité à la solidarité entre travailleurs.

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