En Tunisie, une femme, victime d’un viol perpétré par deux policiers, vient
pourtant d’être convoquée cette semaine par un juge d’instruction et est menacée
d’être poursuivie pour « atteinte à la pudeur ».
À l’époque où s’étaient déroulés les faits, au début du mois de septembre, le
porte-parole du ministre de l’Intérieur, cherchant à diminuer la responsabilité
des agresseurs, avait déclaré que les policiers avaient trouvé leur victime dans
une voiture… dans une « position immorale » avec son fiancé. Et une procédure a
donc été engagée, afin de dissuader cette femme, et toutes les autres, de se
défendre.
Les islamistes, qu’on prétend modérés, au pouvoir en Tunisie, n’ont
aucune pudeur pour s’appuyer sur un alibi rétrograde pour couvrir l’ignominie
des policiers.
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