Cette
nuit, le gouvernement portugais a accepté d’abandonner son projet d’augmentation
des cotisations sociales à l'encontre des travailleurs. Il voulait les
faire passer de 11 à 17 %. Dans le même temps, il voulait diminuer celle du patronat de 23,75% à 18%. Cela a entraîné une montée de la protestation et
des grandes manifestations la semaine passée. Cette nuit, des milliers de
manifestants s’étaient réunis devant le palais présidentiel.
Ce
recul montre que les gouvernements, injonctions de l’Union européenne ou du FMI
ou pas, peuvent reculer devant la force de la rue. A condition que le monde du
travail utilise ses armes : l’expression de sa colère grandissante à
travers grèves et manifestations.
Au Portugal, en Espagne, en Grèce,
comme ailleurs, comme ici.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire