L’annonce tonitruante par Vincent Peillon que le ministère de l’Éducation
nationale allait recruter 40 000 enseignants en 2013, a provoqué des réactions.
Outrancières à droite où l’on devient enragé dès qu’on prononce le mot
« fonctionnaire » et gênées du côté de Matignon où l’on prêche la rigueur à tout
va.
Même si cette annonce devait se concrétiser, ce qui reste à vérifier, il n’y
a pas de quoi s’extasier. Si l’on déduit le remplacement des 22 000 départs à la
retraite, il ne reste plus que 18 000 créations de postes. Or en cinq ans,
Sarkozy en a supprimé près de 80 000, dégradant gravement les conditions
d’accueil des élèves. Le ministre Peillon a de la marge pour améliorer sa copie
et pour que l’on revienne à une situation plus acceptable dans
l’enseignement.
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