Non à la hausse, défense des revenus
réels des salariés en activité, des retraités et des chômeurs
Les
grandes manœuvres ont commencé autour d’une hausse future de la Contribution Sociale
Généralisée. Le PS la présente comme susceptible de régler les déficits des
comptes de la Sécurité
sociale.
Le PS oppose cette CSG comme plus juste
que la TVA. Certes ,
la première s’applique davantage à l’ensemble des revenus, alors que la TVA est fixée sur la
consommation et pèse proportionnellement bien davantage sur le monde du travail
que sur les riches dont la consommation n’est pas extensible.
Dans tous les cas, la hausse de la CSG entraînerait une nouvelle
dégradation du pouvoir d’achat réel du monde du travail, de la même façon que
la hausse de la TVA. Quelle
satisfaction pour lui de savoir que les plus fortunés verront en même temps
leurs fortunes un tout petit peu écornées.
La droite n’a pas fini de se lâcher
Les
anciens ministres de l’UMP dénoncent à grand bruit la hausse de la CSG que prévoit le
gouvernement : « erreur sans pareil » pour Xavier
Bertrand ; « c’est criminel » pour Laurent Wauquiez. Ils ont
tous les culots ! Si cet impôt a bien été mis en place par le socialiste
Rocard, depuis, des gouvernements de droite l’ont augmenté. Sarkozy-Fillon,
loin de l’abolir, voulaient y ajouter une TVA dite « sociale ». La
hausse de la CSG
est injuste, comme tous les impôts et taxes qui grèvent les maigres revenus des
classes populaires. Pour financer les dépenses sociales, il n’y a qu’à prendre
sur les profits des trusts, en particulier ceux des trusts pharmaceutiques.
Et pour répondre aux attaques du
gouvernement comme aux hypocrisies de la droite, il faut qu’une opposition
d’extrême gauche, dans le camp des travailleurs, se développe et se fasse
entendre.
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