Du mal-logement au luxe opulent, une société révoltante
Le rapport de la fondation Abbé-Pierre a rappelé qu’un pays riche comme la France compte 130 000 SDF, 700 000 personnes privées d’un domicile personnel et 3,6 millions de non-logés ou de mal-logés. Sans compter tous ceux qui ont de plus en plus de mal à payer leur loyer et risquent donc de perdre leur logement ; ou encore ceux qui ne peuvent se chauffer correctement et souffrent aujourd’hui du froid.
Dans le même monde, dans le même temps, le leader du luxe LVMH vient d’augmenter son chiffre d’affaires de 16% en un an, et ses bénéfices de 22% - une progression qu’aucun travailleur ne connaît, surtout dans cette période de crise.
Sauf que ce n’est pas la crise pour tous. Que la situation des classes populaires se dégrade et que le luxe se porte bien, ce sont deux facettes d’une même réalité : l’enrichissement d’une petite minorité, la bourgeoisie, sur le dos des classes populaires. Jusqu’à ce que nous y mettions un coup d’arrêt et que nous renversions la vapeur, pour préserver une vie décente au monde du travail, en prenant enfin sur les profits patronaux et l’enrichissement de la bourgeoisie.
Nathalie Arthaud, le 4.2.12.
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