Depuis quelques jours, des syndicats de policiers contestent la plaque apposée à Argenteuil à la mémoire de cet ouvrier de 69 ans mort, en juin 2009, selon l’inscription de la plaque, « suite à son interpellation par la police nationale ».
Ces syndicats évoquent le caractère « diffamatoire » du texte et la « présomption d’innocence » des policiers.
Les faits se sont passés il y a plus de deux ans et demi. Les policiers concernés ont-ils été entendus ? Le parquet de Pontoise n’a-t-il pas demandé qu’un non-lieu soit prononcé dans cette affaire ?
Lorsque la presse évoquait il y a quelques jours, le geste de policiers aidant au bord de la Seine à la survie d’un suicidé, chacun ne pouvait qu’applaudir.
En retour, les Argenteuillais ont-ils entendu les mêmes syndicats de policiers exiger que toute la lumière soit faite sur la mort d’Ali Ziri et que les policiers concernés devaient être entendus ?
La famille d’Ali Ziri et ses proches n’ont pas eu droit jusqu’à présent à la vérité.
Ali Ziri n’a pas bénéficié de « présomption de mort ». Il est bel et bien mort dans les heures qui ont suivi son interpellation.
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