Jamais à court d’un clin d’œil du côté droit, le ministre de l’Intérieur Guéant a cru bon de décerner l’absolution aux intégristes chrétiens en affirmant qu’à la différence des islamistes, ils « protestent, ils expriment aussi des opinions, ils ne brûlent pas. » Cela à propos des manifestations de certains d’entre eux contre une pièce jouée au Théâtre de la Ville.
Point n’est pourtant besoin de remonter à la Sainte Inquisition et à Giordano Bruno pour trouver des chrétiens prompts à jouer avec les allumettes. Qu’on se rappelle, par exemple, l’incendie du cinéma le Saint-Michel, dans les années 1980, qui avait fait un mort.
Mais si Paris valait bien une messe (à propos de la conversion intéressée d’Henri IV), les prochaines élections, pour Guéant, valent bien une petite amnésie religieuse et xénophobe.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire