mardi 15 février 2011

Tunisie, Égypte : pour les pauvres, rien n’est réglé

 
Moubarak a été écarté du pouvoir et tout ce que la planète compte de défenseurs du capitalisme et de l’oppression s’exclame bruyamment que, ça y est, la « révolution » est terminée et que les manifestants doivent céder la place.
     Mais en Égypte ce sont les généraux qui ont ouvertement pris le pouvoir en main et cela ne présage rien de bon pour les pauvres. En Tunisie, où le dictateur est tombé également, les problèmes quotidiens auxquels sont confrontées les classes populaires restent entiers.
     Tant que les travailleurs ne contrôleront pas l’État, ce seront les capitalistes de tout poil qui exerceront le pouvoir, quelle que soit la façade, militaire ou civile, de ces régimes.


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