Face à
l’agitation politicienne : faire entendre les intérêts du monde du travail
En ce mois d’août, le petit monde
politique, le gouvernement, la droite comme la gauche, s’agitent, chacun à sa
façon, pour se mettre en ordre de marche pour les présidentielles de 2017.
Chacun y va de son hochet pour détourner les victimes de la crise d’une
compréhension claire des causes de cette catastrophe et des seuls moyens de la
combattre.
Pour la droite, relayée par le
chef du gouvernement, Valls, voilà que le mal serait la présence de quelques
femmes en burkini sur les plages. Pour les uns, il faudrait légiférer
d’urgence, et pour les autres, comme Valls, les 36 000 maires de France devraient
s’en occuper. Au même moment des millions de travailleurs n’ont plus les moyens
de partir en vacances et les ressources des milieux populaires se compriment
avec des conséquences en chaîne.
À gauche, c’est la course pour
incarner ce qu’ils appellent tous « la vraie gauche », c’est-à-dire celle qui,
sans toucher au système, à la dictature économique des capitalistes, prétend
qu’avec elle au pouvoir on verrait ce qu’on verrait. Mais on a déjà entendu
cette chanson. Car tous, malgré leur credo anti-Hollande d’aujourd’hui, de
Hamon à Lienemann, de Montebourg à Mélenchon, ont été ministres socialistes et
s’en revendiquent. Ils ont tous fait la preuve de leur totale soumission aux
volontés des capitalistes, les vrais maîtres de ce monde.
Leur agitation, chacun avec son
pseudo-programme, et surtout sa posture, parlant de tout sauf de l’exploitation
des travailleurs et masquant soigneusement la lutte de classe, prouve qu’ils
sont au service du patronat. Eh bien il est vital que, face à eux et surtout
face à la bourgeoisie, le monde du travail, la classe ouvrière, affirme son
existence et son droit à la vie.
Des centaines de milliers de
travailleurs l’ont fait en s’opposant à la loi El Khomri, par les grèves et les
manifestations, durant quatre mois. Il est important que les travailleurs
expriment aussi leurs intérêts sur le terrain politique. Ils pourront le faire
en soutenant la candidature de Nathalie Arthaud. Car il faut qu’on entende la
voix de ceux qui ne veulent pas se soumettre à cet ordre. En effet, il crée la
misère, la guerre et le désespoir. C’est la domination capitaliste qu’il faut
combattre en se préparant à la renverser demain.
Paul
SOREL (Lutte ouvrière n°2507)
Notre brochure de campagne |
Le
vendredi 30 septembre, Nathalie ARTHAUD, candidate communiste de Lutte ouvrière
à l’élection présidentielle du printemps prochain lancera sa campagne au Cirque
d’Hiver, à Paris.
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