Mécène avec la sueur des travailleurs
François Pinault, l’ancien patron de la Redoute, a inauguré à Paris son nouveau musée, dans l’ancienne Bourse du commerce, temple désaffecté du capitalisme, qu’il a obtenu grâce à l’aide d’Anne Hidalgo, maire « socialiste » de Paris.
Il a été subventionné par l’État… de Macron. Tout ça, à deux pas de l’appartement qu’il avait prêté aux Chirac… Trentième fortune du monde, il a les politiques à ses pieds et les médias le font passer pour un généreux mécène.
Mais les travailleurs de la Redoute savent comment le prédateur Pinault a constitué sa fortune : sur leur dos et sur celui des tous les travailleurs de son groupe Kering.
Ainsi, à la Redoute qu’il a siphonnée par ses manœuvres financières, l’effectif est passé de près de 7 000 à… 1 400 salariés. Lors du dernier plan de licenciement en 2014, c’est la mobilisation des travailleurs qui l’a forcé à verser les 500 millions qui ont permis qu’ils ne soient pas sur le carreau.
La seule œuvre d’art contemporain que parait-il, il n’appréciait pas du tout, c’était son portrait sur fond de flammes, le « diable » avec deux belles petites cornes, qui était brandi dans toutes les manifestions !