mercredi 30 septembre 2020

Éducation : les facs, des foyers de contamination

 

Gestes barrière mis en échec

 

Un amphithéâtre bondé, comme avant... avec le masque en plus

Un tiers des foyers de contamination au Covid-19 concernerait les établissements scolaires et les universités.

         Quoi d’étonnant ? Faute d’avoir construit et équipé des locaux et embauché le personnel suffisant, écoles, collèges, lycées et facs débordent.

         Pas de barrières donc pour le virus. L’argent de l’État est réservé à garantir les profits du grand patronat.

Amiante, préjudice d’anxiété : SNCF – Oullins (Rhône) : les empoisonneurs en Prudhommes

 

Etre contraints à cela…

 

Liste des salariés plaignants des ateliers SNCF d'Oullins

Lundi 28 septembre, au Conseil des Prudhommes de Lyon, avait lieu l’audience du bureau de conciliation pour les plaintes pour préjudice d’anxiété déposées par 183 cheminots et autres salariés d’entreprises extérieures ayant travaillé aux ex-Ateliers SNCF d’Oullins.

     Dans ces ateliers, l’amiante était travaillé dans presque tous les bâtiments, et tous les métiers de production y étaient confrontés, tant sur les pièces de locomotives que sur les pièces électriques. Car l’amiante y servait d’isolant électrique ou thermique. Beaucoup de cheminots sont tombés malades : à ce jour on compte 15 décès et 25 ont contracté des cancers ou d’autres maladies.

     Après plusieurs manifestations dans l’établissement (rassemblements, débrayages, droits d’alerte…) contre l’utilisation de ce poison, les plaignants demandent donc maintenant réparation. Or plus de 20 ans après son interdiction il est toujours présent sur la plupart des locomotives, sauf les plus récentes.

     Après cette première audience, la procédure va suivre son cours et c’est seulement à l’automne 2021 qu’une audience pourrait alors avoir lieu. Mais malgré la lenteur, bien des cheminots, inquiets pour leur santé, ne veulent pas laisser passer comme si de rien n’était.

Logement à Argenteuil et Bezons. AB-Habitat, une assemblée générale des « coopérateurs » incertaine, mais surtout très lointaine


Un petit « suspens » bien loin des intérêts des agents et des locataires

 


C’est dans l’incognito général du côté des locataires que se tient aujourd’hui l’assemblée générale des « coopérateurs » d’AB-Habitat, le bailleur « social » historique d’Argenteuil et de Bezons, avec à la clé l’élection de son conseil d’administration et de son président.

         Même lorsque ce bailleur était un office HLM paramunicipal, les locataires et leurs représentants avaient peu le pouvoir de déterminer quoi que ce soit. On le vit naguère au moment de la tentative de la liquidation de la cité populaire Joliot-Curie d’Argenteuil, et avec la vente, contre l’avis des locataires de Montigny-lès-Cormeilles du patrimoine sis sur cette commune. Mais, le conseil d’administration qui résultait directement du résultat des élections municipales, gardait de ce fait un certain lien, certes indirect, avec les locataires.

         Aujourd’hui, cela est devenu bien autrement opaque. Des manœuvres l’ont transformé en coopératives HLM sans que les locataires puissent prétendre à une part de coopérateur. Les aléas des élections municipales ont fait le reste, rendant bien plus floues les manœuvres qui ne vont pas manquer.

         Quel président sortira du chapeau aujourd’hui ? Le résultat d’alliances inattendues ? La pérennité de la présidence de l’ancien maire de Bezons battu en juin ? La victoire de celle qui l’a battu qui a la réputation d’avoir les dents très longues ? Le retour de Philippe Doucet qui à ce que l’on sache fait toujours parti des votants et donc des prétendants ? Et le maire d’Argenteuil, Georges Mothron, il s’apprête à faire quoi ?

         Bref, un roman bien loin de la situation des agents d’AB-Habitat qui depuis des années sont à la peine, et des intérêts des 30 000 habitants qui occupent le parc de logements de ce bailleur ! DM