jeudi 21 août 2025

Israël : manifestations d’ampleur contre le gouvernement Netanyahou

 

Un signe d’espoir encourageant

 

Lors d'une manifestation précédente, le 22 juillet

Des centaines de milliers d’Israéliens se sont rassemblés le 17 août dans tout le pays pour appeler à la libération des otages retenus à Gaza et exiger la fin de la guerre menée par Israël.

         Alors que le gouvernement Netanyahou vient d’annoncer l’intensification de sa guerre à Gaza et son objectif d’en prendre entièrement le contrôle, le succès des grèves et des manifestations de ce week-end montre que toute une partie de la population israélienne refuse cette politique.

         C’est un signe d’espoir, beaucoup plus encourageant que toutes les simagrées des dirigeants comme Macron qui font mine de chercher des solutions négociées tout en laissant les mains libres à Netanyahou.

Argenteuil, Canopée, les commerçants souffrent

Histoire de nouilles et d’impéritie

 

 

Il faut avoir le moral pour circuler à pied dans l’avenue Gabriel Péri en travaux. On ne sait même pas si les travaux seront terminés à temps pour permettre la reprise de la circulation le 30 août. Mais surtout ce que l’on peut constater dans l’avenue, c’est la raréfaction de la clientèle, et la chute afférente du chiffre d’affaires des commerçants. Nous en avons déjà parlé.

         En revanche, nous avons pu à nouveau constater du peu de cas que faisaient les responsables (du chantier ? Municipaux ?) des déplacements et accès.

         Expérience du mardi 19 août fin d’après-midi. Je désire des nouilles chinoises et me rends en conséquence au restaurant chinois près du carrefour Babou qui vient de rouvrir le jour-même.

         La photo de la dénivellation qui conduit au restaurant se suffit à elle-même. Il n’y a pratiquement personne dans le restaurant ou venus pour emporter leurs achats. Une quand j’arrive. Pendant tout mon repas, je suis seul. DM

 

Argenteuil, affaires privées, affaires publiques, lorsque la concertation est impossible, l’appel nécessaire à la loi

 

Dans la question Jean Vilar, la concertation inexistante et impossible

 

 

Brève dédié à la page FC CT de Facebook

Je vais bientôt aborder les pages « La concertation c’est du concret » du Bilan municipal, mais en guise d’introduction, je voudrais aujourd’hui revenir sur une affaire qui n’est toujours pas réglée et ne le sera pas de sitôt, qui a pesé sur la vie communale depuis 2016, et qui est un exemple-type de l’absence totale de concertation et de ses conséquences.

         En mars 21016, lors d’un conseil municipal, la majorité de droite qui occupe depuis deux ans la municipalité annonce un projet réalisé avec le promoteur Fiminco visant à vendre et à urbaniser l’espace communal occupé par le complexe des fêtes Jean Vilar, le jardin attenant, et le grand parking. L’initiative du projet (dans un format que l’on ne connaît toujours pas jusqu’à ce jour de la part de l’intéressé) revient au maire précédent, Philippe Doucet qui s’était bien gardé d’en parler aux habitants y compris au plus grand nombre de membres de sa majorité du conseil à laquelle j’appartenais. À l’annonce du projet en mars 2016, ce dernier ne le conteste pas et se tait.

         Aucune concertation préalable n’a lieu ni avant mars 2014 ni avant mars 2016.

         Il ne s’agit pas de n’importe lequel projet d’aménagement. Pour les initiateurs de ce qui va devenir très vite le Comité Jean Vilar, la démolition prévue du complexe Jean Vilar est un coup de massue contre les habitants. Ils organisent le Comité. Une pétition d’opposition au projet est rédigée, circule, et sera massivement signée. Cela permet au Comité de mesurer que l’opposition des habitants est massive et que son action est soutenue par l’énorme majorité des habitants. Discussions et signatures représentent alors une véritable concertation avec eux organisée par les opposants seuls.

         Ultérieurement, du côté de la municipalité, il n’y en aura aucune, même pas à la mesure, limitée, de ce qui sera organisé bien plus tard pour un autre projet de l’année 2024, La Canopée. Pendant des années, la municipalité ne recevra pas le Comité Jean Vilar, se gaussant bien au contraire de ses membres.

         Lorsque la concertation est absente, et que l’on se trouve face à un mur, la loi permet de mesurer lorsqu’il y a eu entorse au droit sur tel ou tel plan et permet de s’y opposer. Théoriquement au moins, plaintes et recours s’appuyant sur elle permettent de réparer, sanctionner et arrêter ce qui ne doit pas être. Des recours seront présentés par le Comité Jean Vilar, des conseillères et conseillers municipaux, des associations face à une municipalité qui passe en force, sans aucune concertation je le répète ni avec les habitants ni avec les associations qui s’opposent au projet, le Comité Jean Vilar et d’autres. La municipalité n’a laissé comme possibilité à ceux qui contestent son projet que la voie de la justice et de la  loi.

         La municipalité a continué à s’enferrer. Pourtant, elle a été avertie sur un autre plan par deux fois. La première, c’est avec le sondage qu'elle a commandité à une entreprise idoine. Il ne fit que confirmer l’opposition de l’énorme majorité des habitants au projet. La seconde, c’est lorsque l’enquête publique qui eut lieu alla dans le même sens en se concluant par un avis négatif au projet.

         La municipalité n’a rien voulu entendre. Le recours à la loi fut une nécessité. DM

mercredi 20 août 2025

Ruptures conventionnelles : dans le viseur du ministre

 Ruptures conventionnelles : dans le viseur du ministre

Le dispositif de rupture conventionnelle, qui permet à un salarié en CDI ou à un fonctionnaire, par un accord signé avec son patron, de quitter son travail tout en bénéficiant de droits au chômage, est critiqué par le gouvernement.

Publié le 13/08/2025

Selon la ministre du Travail, les ruptures conventionnelles seraient la cause du quart des dépenses de l’indemnisation du chômage, soit 9,4 milliards d’euros. Cinq cent mille travailleurs l’utilisent chaque année, surtout des cadres, mais aussi des employés ou des ouvriers.

Ce dispositif a été mis en place sous Sarkozy en 2008 à la demande du patronat. Il a permis à celui-ci d’éviter des licenciements plus coûteux pour lui, en transférant à l’assurance- chômage l’essentiel des coûts du départ du salarié. En juillet, Patrick Martin, président du Medef, a d’ailleurs rappelé une autre raison de l’intérêt du patronat pour ces ruptures conventionnelles : elles ont permis une forte baisse du nombre de procès intentés par des salariés aux prud’hommes.

Le gouvernement prétend maintenant faire la « chasse aux abus » dans ce domaine. Il parle d’allonger le délai avant que le salarié touche ses indemnités, de réduire leur montant ou leur durée. Quant aux abus commis par le patronat, qui profite de ce dispositif pour se débarrasser à moindres frais de salariés devenus indésirables, on peut prévoir que le gouvernement trouvera une solution pour ne pas les remettre en cause.

                                                           Serge Fauveau (Lutte ouvrière n°2976)

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

Celles du carrefour Babou du vendredi 17 h.15 à 18 h.15 qui seront assurées aux dates ci-dessous. D’autres pourront s’y adjoindre :

-jeudi 21 août, de 10 h.30 à midi, centre commercial de la cité Joliot-Curie ;

-vendredi 29 août

-vendredi 5 septembre

-vendredi 12 septembre