Dans la question Jean Vilar, la concertation inexistante et
impossible
Brève
dédié à la page FC CT de Facebook
Je vais bientôt aborder les pages
« La concertation c’est du concret » du Bilan municipal, mais en
guise d’introduction, je voudrais aujourd’hui revenir sur une affaire qui n’est
toujours pas réglée et ne le sera pas de sitôt, qui a pesé sur la vie communale
depuis 2016, et qui est un exemple-type de l’absence totale de concertation et
de ses conséquences.
En
mars 21016, lors d’un conseil municipal, la majorité de droite qui occupe
depuis deux ans la municipalité annonce un projet réalisé avec le promoteur
Fiminco visant à vendre et à urbaniser l’espace communal occupé par le complexe
des fêtes Jean Vilar, le jardin attenant, et le grand parking. L’initiative du
projet (dans un format que l’on ne connaît toujours pas jusqu’à ce jour de la
part de l’intéressé) revient au maire précédent, Philippe Doucet qui s’était
bien gardé d’en parler aux habitants y compris au plus grand nombre de membres
de sa majorité du conseil à laquelle j’appartenais. À l’annonce du projet en
mars 2016, ce dernier ne le conteste pas et se tait.
Aucune
concertation préalable n’a lieu ni avant mars 2014 ni avant mars 2016.
Il
ne s’agit pas de n’importe lequel projet d’aménagement. Pour les initiateurs de
ce qui va devenir très vite le Comité Jean Vilar, la démolition prévue du
complexe Jean Vilar est un coup de massue contre les habitants. Ils organisent
le Comité. Une pétition d’opposition au projet est rédigée, circule, et sera
massivement signée. Cela permet au Comité de mesurer que l’opposition des
habitants est massive et que son action est soutenue par l’énorme majorité des
habitants. Discussions et signatures représentent alors une véritable
concertation avec eux organisée par les opposants seuls.
Ultérieurement,
du côté de la municipalité, il n’y en aura aucune, même pas à la mesure,
limitée, de ce qui sera organisé bien plus tard pour un autre projet de l’année
2024, La Canopée. Pendant des années, la municipalité ne recevra pas le Comité
Jean Vilar, se gaussant bien au contraire de ses membres.
Lorsque
la concertation est absente, et que l’on se trouve face à un mur, la loi permet
de mesurer lorsqu’il y a eu entorse au droit sur tel ou tel plan et permet de
s’y opposer. Théoriquement au moins, plaintes et recours s’appuyant sur elle
permettent de réparer, sanctionner et arrêter ce qui ne doit pas être. Des
recours seront présentés par le Comité Jean Vilar, des conseillères et
conseillers municipaux, des associations face à une municipalité qui passe en
force, sans aucune concertation je le répète ni avec les habitants ni avec les
associations qui s’opposent au projet, le Comité Jean Vilar et d’autres. La
municipalité n’a laissé comme possibilité à ceux qui contestent son projet que
la voie de la justice et de la loi.
La
municipalité a continué à s’enferrer. Pourtant, elle a été avertie sur un autre
plan par deux fois. La première, c’est avec le sondage qu'elle a commandité à une
entreprise idoine. Il ne fit que confirmer l’opposition de l’énorme majorité
des habitants au projet. La seconde, c’est lorsque l’enquête publique qui eut
lieu alla dans le même sens en se concluant par un avis négatif au projet.
La
municipalité n’a rien voulu entendre. Le recours à la loi fut une nécessité. DM