Rachat d’actions : la folie d’un système

Un système de folie

  

Les entreprises américaines vont racheter pour près de 1 000 milliards de dollars de leurs actions en 2025. Record absolu !

Les actions rachetées sont ensuite détruites, ce qui fait monter la valeur de celles qui restent… et la fortune de ceux qui les détiennent. C’est le seul but de cette opération.

Avec 1000 milliards de dollars, il serait possible de supprimer la malnutrition dans le monde, d’électrifier l’Afrique et de faire bien d’autres choses encore… Et certains osent dire que le capitalisme est un système rationnel et efficace !

Serbie : le mouvement anti-corruption continue

 

Contre la corruption, la mobilisation, la seule voie

 

 

En Serbie, les 13 et 14 août derniers, des affrontements ont eu lieu dans les grandes villes du pays entre des manifestants, surtout des étudiants, d’un côté, et des supplétifs du président Vucic et la police de l’autre.

Depuis la fin de l’année dernière, un mouvement important contre la corruption s’est développé à la suite de l’effondrement d’un auvent de la gare de Novi Sad qui avait causé la mort de 16 personnes. Ce drame avait mis en évidence tout le système de corruption dans le pays, avec son lot de pot-de-vin et de travaux réalisés au rabais, qui a révolté à juste titre une partie de la jeunesse du pays. Et malgré la répression du pouvoir en place, le mouvement se poursuit.

Pollution : et une conférence de plus, une !

 

Et puis, des résolutions si vite oubliées…

 

 

Lors de la conférence mondiale pour lutter contre la pollution plastique, les délégations représentant 185 pays n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur un texte commun, notamment du fait de l’attitude des représentants des pays producteurs de pétrole soutenus par ceux des Etats-Unis. La ministre française de la Transition écologique s’est déclarée « déçue et en colère ». Quelle hypocrisie ! Comme si le gouvernement français entendait limiter l’action du groupe Total, l’un des principaux pollueurs de la planète…

Il est vrai que ce genre de grands raouts sur l’environnement accouche habituellement de résolutions, rarement très énergiques, mais elles sont oubliées à peine les caméras débranchées. À la fin, les plus grosses entreprises font ce qu’elles veulent, polluant comme elles veulent, et se montrant exclusivement soucieuses de respecter la qualité de leur bilan financier.