Contre-productif pour l’intérêt de la Ville et de la municipalité
elle-même
Sous
les couvertures : de multiples initiatives
Si la municipalité n’a pas grand-chose
à dire dans son Bilan sur la vie associative, c’est peut-être qu’elle n’en est
pas très fière. Pourtant, c’est un élément majeur de la vie collective par les
échanges et la fraternité que les associations peuvent générer. Je l’ai dit, il
y a celles avec lesquelles la municipalité a des affinités (tant mieux pour
elles), et les autres. C’est le cas pour la MJC d’Argenteuil, et encore
davantage pour l’Association Du Cinéma Indépendant et de l’association Sous les
Couvertures. Les deux premières tireront leur propre bilan si elles le
souhaitent. Pour Sous les couvertures, à titre personnel, j’en expose le mien,
d’autant plus que j’en ai été un des cinq fondateurs.
Le
mépris qu’a subi de la part de la municipalité cette association est
incroyable. Incroyable parce que cette association pluraliste et démocratique
(elle l’a démonté depuis 2012), offrait un support culturel « clé en
main » à la municipalité, avec un Salon du Livre et des Lecteurs important
et une activité de rayonnement autour de la lecture en lien avec les écoles
primaires de la Ville et en liaison avec l’Éducation nationale.
Le
partenariat de Sous les couvertures avec la municipalité était souhaité par l’association. Elle aurait
pu se concrétiser entre autres par un travail commun important avec les
médiathèques de la Ville. Il fut à deux doigts de se conclure. Mais la
directrice de la culture et le directeur-adjoint des services concernés
partirent alors voir ailleurs et le travail en commun en resta là.
Certes,
des membres éminents de la municipalité déclarèrent qu’ils n’avaient rien
contre cette association, malgré le fait, ou même s’il y avait monsieur
Mariette (dixit, le Premier adjoint), mais ils n’utilisèrent pas cette
association comme cela aurait pu se faire d’une façon évidente pour faire
avancer la culture, comme cela méritait d’être fait pour l’intérêt de tous, au
vue de l’investissement passionné de dizaines et de dizaines de bénévoles et la
diversité des actions entreprises.
Nous
ne nous plaignons pas. Nous regrettons simplement cette situation néfaste à
l’intérêt général, mais qui exprime le peu d’intérêt général de la municipalité,
je le crois sincèrement, pour ce type de culture, pour le réseau associatif et
son devenir, et ce qu’il apporte à toute la communauté des habitants. Pas
étonnant que la page qu’elle lui consacre soit réduite à pas grand-chose et
évite totalement les chiffres quantitatifs précis qu’elle sait mettre en avant
ailleurs. DM (À suivre. Argenteuil, les « grands évènements 2020-2025 »
dans le Bilan municipal 2020-2026 (9) : une juxtaposition de choux et de
crocodiles, l’arithmétique municipale)