Intérêt marginal, associations câlinées, associations réprouvées
Forum 2023
Pour les années passées, le constat est sans appel. La municipalité s’est très peu intéressée aux associations locales et à la vie associative. Ce sujet a été très peu présent à l’ordre du jour des conseils municipaux, hormis pour le vote rituel de subventions. Le rendez-vous annuel des associations à l’hôtel de ville n’est plus qu’un lointain souvenir. Il existe un le Conseil consultatif de la vie associative argenteuillaise, sur le papier. Existe-t-il bien encore ? Plus aucune nouvelle…
Cette vie associative, ces associations pourraient pourtant avoir un rôle essentiel, au-delà d’activités proposées par chacune, de diffusion de cultures du monde, et de culture tout simplement, en tant que creuset d’échanges et de liens entre les habitants. Le constat est bien que ce n’est pas le « dada » de la municipalité et qu’elle n’en a pas fait en tout cas un axe prioritaire de son activité.
Le Bilan nous indique qu’il y a 430 associations présentes sur le territoire. Mais il n’en donne pas d’autres indications. 430, mais que représentent-elles vraiment ? Combien d’habitants seraient-ils capables d’en énumérer ne serait-ce que 5 ? Peu, et c’est très révélateur.
Bien sûr, il y a un réseau associatif qui existe et qui agit. Puis vient la question de l’attitude concrète de la municipalité vis-à-vis de chacune des associations. La réalité est qu’il y a celles qu’elle considère comme des « amis » qu’elle traite bien comme on l’imagine, et il y a les autres. La municipalité a effectivement des atouts d’attraction vis-à-vis d’un certain nombre d’associations : les subventions bien sûr, mais aussi les locaux, la publicité qu’elle peut leur faire via les organes municipaux, etc.
D’autant plus qu’il y a eu le phénomène marquant du mandat 2020-2026 de la municipalité dont elle aura bien du mal à se dépatouiller en mars 2026 : l’affaire Jean Vilar qui a créé une faille au sein du réseau associatif d’Argenteuil entre ceux qui, de bon gré ou de mauvais gré, se sont tus, et ceux qui sont entrés dans le combat contre le mauvais coup majeur opéré par la municipalité contre les associations et la vie collective, en organisant la défense du complexe communale Jean Vilar. DM (À suivre : Argenteuil, vie associative et associations dans le Bilan 2020-2026 : 3. l’Affaire terrible du complexe Jean Vilar et de sa neutralisation actuelle)



