Maternités : une désertification criminelle

Aider à naître, pas conduire les jeunes à mourir

 

Maternité régionale de Nancy

Comme le rappelle un livre qui vient de paraître sur « Le scandale des accouchements en France », les trois quarts des maternités du pays ont fermé depuis 1975. Pour accoucher, il faut se rendre de plus en plus loin de son domicile, avec tout ce que cela a de dangereux pour la femme enceinte et l’enfant à naître. En France la mortalité infantile augmente.

         Comme en Mayenne, ils sont nombreux ceux qui manifestent à répétition contre cette désertification. C’est dans la santé que doivent aller les milliards des budgets publics, pas dans l’armement !

 

Marée verte en Bretagne : les pollueurs de l’agro-industrie

 

Reconnaître le problème, quant à s’y attaquer…

 

 

Un jugement du tribunal administratif de Rennes enjoint l’État à prendre des mesures afin de « réduire [la] pollution des eaux par les nitrates ». L’utilisation d’engrais azotés et l’élevage intensif libèrent des nitrates dans les rivières, engendrant une prolifération d’algues vertes dont la décomposition sur les plages emprisonne des poches de gaz mortel.

         Ce jugement constitue une reconnaissance partielle du problème mais pour l’éradiquer, il faudra s’attaquer à la mer des profits de l’industrie agro-alimentaire dont sont victimes producteurs, consommateurs et promeneurs.

Argenteuil, commerce, marché Héloïse, de recul en recul

Le mauvais sens

 

 

Lors du dernier conseil municipal, le maire d’Argenteuil a eu une phrase que l’on peut interpréter de différentes façons : « Le marché Héloïse » se réinvente ». Oui, mais dans quel sens ?

         Sa superficie continue de se réduire. Les commerçants ont de plus en plus de mal de se garer et complique le stationnement le dimanche en particulier dans le centre de la ville, un marché ce jour-là déserté par toutes les fractions de la population dans sa diversité, et marqué seulement par la présence heureuse des plus modestes, et une concentration de présents devant les étals installés à côté du stade de foot qui frise l’insécurité. Ajoutons, liquidation de la brocante.

         Voir ci-dessous cette vieille carte postale diffusée par le site très intéressant « Si Argenteuil m’était conté ». Il y eut une époque où il était possible de circuler facilement, et où tous les différents segments de la population locale se mêlaient. Ce n’est plus qu’un lointain souvenir.

         Le marché Héloïse se réinvente, mais certainement pas dans le bon sens du paisible et de la fraternité partagée. DM