lundi 17 mars 2025

Jeunesse : la guerre et mourir pour les capitalistes, leur avenir ?

 

En avant vers les cimetières

Quand tous les dirigeants politiques parlent de la nécessité d’augmenter les budgets militaires, de celle de réaliser des investissements dans du matériel de guerre… ils omettent de dire qu’il faut aussi des soldats pour manier ces armes.

Publié le 12/03/2025

En France, la dernière loi de programmation militaire prévoit déjà de passer les effectifs de l’armée de 201 000 soldats à 275 000 en 2030. Quant au nombre de réservistes, il va passer de 41 000 à plus de 100 000 en 2035. Et tous les « experts » de la guerre sont unanimes à dire qu’il en faudra plus dès aujourd’hui et beaucoup plus encore en cas de guerre ouverte. Assis dans leurs fauteuils, pérorant devant les caméras ou se préparant à engranger leurs bénéfices de guerre, ils s’apprêtent à envoyer sur les champs de bataille les jeunes qui sont pour l’instant sur les bancs de l’école ou en apprentissage dans les usines. Voilà le seul avenir que cette société prépare à la jeunesse : crever dans la boue et le sang pour que les capitalistes continuent à s’enrichir.

Ce n’est pas la première fois que les dirigeants de ce monde transforment les photos de classe en listes de morts dans les cimetières. Dans toutes les villes et les villages de France, d’Allemagne et de Grande-Bretagne, on peut voir les monuments aux morts de la guerre de 1914-1918. On peut lire parfois les noms de quatre ou cinq jeunes d’une même famille. À l’époque, toute une génération a été sacrifiée. Et ni les larmes des familles ni les gueules cassées n’ont empêché les États de recommencer, pour le plus grand profit de leurs industriels et de leurs banquiers.

                                                    Joséphine Sina (Lutte ouvrière n°2954)

 

Le cimetière de Craonnelle (offensive du Chemin des dames, avril 1917)

Israël : les garde-frontières tuent

 

Sur mer ou sur terre, la mort qui guette les migrants

 

 

Le 14 mars, des soldats israéliens ont ouvert le feu sur des personnes qui traversaient la frontière depuis la Jordanie. Un Ougandais et deux Éthiopiens sont morts sous leurs balles. Quant aux cinq survivants, originaires d'Éthiopie et du Sri Lanka, ils ont été expulsés immédiatement vers la Jordanie.

         Cette frontière est un lieu de passage pour de nombreux migrants économiques venus d'Afrique ou d'Asie. Les porte-parole de l'armée israélienne prétendent que ces migrants avaient une attitude menaçante. Le journal Haaretz rapporte quant à lui qu'ils étaient « relativement loin » des soldats.

         Au Moyen-Orient comme partout, les frontières sont une arme contre les pauvres.

Licenciements chez Valéo, Michelin... Contre les licenciements, un combat qui concerne tous les travailleurs

Valéo Limoges : une mobilisation contre les licenciements

 

 

Jeudi 13 mars, de 11h30 à 15h30, plusieurs dizaines de travailleurs de Valéo Limoges se sont rassemblés devant l’entrée de l’usine à l’appel de la CGT. De nombreux militants ou travailleurs d’autres entreprises étaient venus les soutenir.

         En novembre, la direction de Valéo annonçait la suppression de 868 emplois sur ses 8 sites français avec la fermeture de l’usine de La Suze sur Sarthe et plusieurs centaines d’emplois supprimés en Allemagne, République Tchèque et Pologne.

         A Limoges 83 emplois vont être supprimés dont une cinquantaine de licenciements secs. Pour l’instant, les négociations avec les syndicats sont en cours et les travailleurs des secteurs visés ne connaissent pas encore la liste de ceux que la direction compte licencier !

         La direction fait état de « la crise de l’automobile », mais la guerre économique féroce que les trusts se livrent entre eux n’est pas celle des travailleurs ! Crise ou pas, depuis des années, les actionnaires engrangent des dividendes sur le dos des travailleurs. Alors il faut leur mener la guerre pour prendre un maximum sur leurs profits !