Gaza :
le chantage de Netanyahou.
Les négociations en vue de la
deuxième phase du cessez-le-feu à Gaza ont commencé le 10 mars à Doha.
Loin de mettre un terme à la guerre totale menée depuis seize mois aux
Palestiniens, le gouvernement de Netanyahou accentue la pression et sème la
mort sur tous les fronts.
Publié le 12/03/2025
C’est d’ailleurs ce qu’annonce
fièrement le site israélien pro- gouvernemental I24news, en titrant : « Un
mort au Liban, 5 à Gaza et 3 terroristes éliminés à Jénine. » La
guerre continue sous toutes les formes. Après le blocage, le 4 mars, de
l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, l’arrêt de l’approvisionnement en pain
et en produits de première nécessité, après la fermeture des principaux points
de passage vers l’enclave, le ministre israélien de l’Énergie a décrété le
9 mars l’arrêt de son approvisionnement en électricité. La principale
usine de dessalement d’eau du territoire, desservant en eau potable des
centaines de milliers de Gazaouis, ne peut donc plus fonctionner. Habitués de
longue date à utiliser des générateurs indépendants, et à vivre des heures
durant sans courant, les habitants revenus dans leurs quartiers en ruines sont
suspendus aux faibles quantités de carburant disponible. L’extrême droite
israélienne de Ben Gvir, l’ex-ministre de la Sécurité intérieure,
démissionnaire parce que refusant l’idée du cessez-le-feu, réclame d’ailleurs
que toute entrée de carburant soit interdite et que les réservoirs de fioul
repérés à Gaza soient bombardés.
Les négociations dont dépend la
deuxième phase du cessez-le-feu n’empêchent donc pas Netanyahou de poursuivre
sa guerre, avec le soutien affirmé de son allié Trump. L’armée israélienne
s’est déployée en Cisjordanie, chassant les Palestiniens de leurs habitations
au sein du camp de Jénine et appuyant les agressions des colons d’extrême
droite, et elle envoie ses drones tueurs à Gaza. Ses habitants, qui attendaient
l’arrivée de vivres, de matériaux de construction, et le retrait comme prévu
des troupes israéliennes de la zone tampon à la frontière égyptienne, sont donc
à nouveau sous menace permanente.
Viviane Lafont (Lutte ouvrière
n°2954)
Aujourd’hui Cercle Léon Trotsky
Après la révolte en
Nouvelle-Calédonie et les ravages du cyclone Chido qui ont révélé au grand jour
le mépris colonial de l’État français, le prochain Cercle Léon Trotsky aura
pour thème :
De Mayotte à la Nouvelle-Calédonie,
l’impérialisme français contre les peuples
Samedi 15 mars à 15 heures,
Théâtre de la Mutualité,
24, rue Saint-Victor, Paris 5e
Métro Maubert-Mutualité
(Participation aux frais
: 3 euros)
RDV collectif :
13 h.30 gare d’Argenteuil, devant le café des 2 gares, sortie Orgemont
Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à
Argenteuil et la région :
Aujourd’hui samedi 15 mars : de 10 heures 30 à midi,
centre commercial de la cité Joliot-Curie ;
-de 11 heures à midi au marché de la Colonie ;
-et de 11 h.15 à midi devant Auchan au Val-Sud ;
Dimanche 16 mars, de 10 h.15 à 10 h.55 devant
Intermarché du Centre ;
-et de 11 h. à midi, au marché Héloïse ;
Lundi 17 mars, de 18 à 19 heures, centre cl des
Raguenets à Saint-Gratien.