lundi 10 mars 2025

CMA-CGM : un seul pavillon, celui du profit

 

Leur loi, le profit

 

 

Après Bernard Arnault, patron de LVMH, Rodolphe Saadé, patron du groupe de transport maritime CMA-CGM, vient d’être reçu par Trump à la Maison Blanche. Il annonce un investissement de 20 milliards de dollars aux États-Unis.

         Pendant que Macron et les dirigeants européens s’agitent en prétendant riposter à la guerre commerciale américaine, les capitalistes, eux, poursuivent leurs affaires là où il y a du profit en vue. Leur seul patriotisme, c’est celui de leurs coffres-forts.

Éducation, Galileo : global pognon

Pour Galileo, c’est le fric qui tourne autour du soleil

 

 

Dans son livre « Le Cube », la journaliste Claire Marchal révèle que le groupe Galileo, spécialisé dans l'enseignement supérieur privé, transforme ses établissements en machine à cash. Pour cela les étudiants sont entassés sans souci de la sécurité, car l’important pour Galileo est d’encaisser les 8 à 10 000 euros de frais de scolarité. En parallèle, le nombre de cours est revu à la baisse pour économiser en dépenses.

         Plus les places en enseignement supérieur public sont limitées, plus les étudiants sont tentés de s’inscrire chez ce genre de profiteurs, qui font payer cher une formation au rabais.

         L'un des principaux actionnaires de Galileo est Françoise Bettencourt-Meyers, héritière de L’Oréal. On n’est pas une des femmes les plus riches du monde sans sacrifices... imposés aux autres !

 

Argenteuil, police municipale, une éducation à faire

 

Les journaux ouvriers ne sont pas des marchandises

 

 

Plus que jamais l’existence de journaux ouvriers et communistes est une nécessité, en ces temps de montée d’une ambiance guerre et de difficultés pour le monde du travail. C’est pourquoi la présence de notre hebdomadaire Lutte ouvrière est essentielle. C’est aussi la raison de l’existence d’un certain nombre de permanences militantes régulières chaque semaine dans différents points de la ville, telle celle de l’avenue Utrillo, sur le trottoir, le samedi, devant le magasin Auchan.

         Samedi matin, durant cette permanence dans le quartier du Val-Sud, un petit groupe de policiers municipaux sont passés. Pas de souci, mais il a fallu qu’une des leurs, sans doute une novice, s’arrête, non pas pour discuter de la situation du monde du travail mais pour demander les raisons de notre présence, de ce que nous vendions, et si nous avions bien le droit… Rien de méchant, mais quelque peu déplacé.

         Voilà une question qui relève de la formation de ces policiers municipaux, sur la liberté d’expression et l’action politique, afin que sans souci les militants ne soient pas importunés par ce genre de tout petit désagrément mais qui n’a pas lieu d’être. DM