Les journaux
ouvriers ne sont pas des marchandises
Plus que jamais l’existence de journaux ouvriers
et communistes est une nécessité, en ces temps de montée d’une ambiance guerre
et de difficultés pour le monde du travail. C’est pourquoi la présence de notre
hebdomadaire Lutte ouvrière est
essentielle. C’est aussi la raison de l’existence d’un certain nombre de
permanences militantes régulières chaque semaine dans différents points de la
ville, telle celle de l’avenue Utrillo, sur le trottoir, le samedi, devant le
magasin Auchan.
Samedi
matin, durant cette permanence dans le quartier du Val-Sud, un petit groupe de
policiers municipaux sont passés. Pas de souci, mais il a fallu qu’une des
leurs, sans doute une novice, s’arrête, non pas pour discuter de la situation
du monde du travail mais pour demander les raisons de notre présence, de ce que
nous vendions, et si nous avions bien le droit… Rien de méchant, mais quelque
peu déplacé.
Voilà
une question qui relève de la formation de ces policiers municipaux, sur la
liberté d’expression et l’action politique, afin que sans souci les militants
ne soient pas importunés par ce genre de tout petit désagrément mais qui n’a
pas lieu d’être. DM