Économie de guerre : Non aux sacrifices pour les profits des capitalistes français

Le Capital et ses serviteurs

 

 

Dans son allocution, Macron a pris la posture de chef de guerre qu'il affectionne tant. Reprenant le vieux fantasme de la droite française de la menace des chars russes déferlant sur les Champs-Élysées, il a embouché les trompettes patriotiques.

         Sous prétexte du retournement américain, Macron et les dirigeants européens appellent la population au sacrifice, financier aujourd’hui pour préparer la guerre, humain demain pour la faire.

         Les travailleurs doivent eux aussi se préparer... à refuser tout sacrifice. Comme disait Anatole France : « On croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels. »

 

Dassault : parasite d’État

Très représentatif du capitalisme aux deux mamelles

 

Le Rafale au Canadair…

Le groupe d’aviation Dassault vient d’annoncer 1 milliard d’euro de profits. Ce bénéfice record n’a pas fini d’augmenter, avec des commandes massives de l’État français, de l’Indonésie ou de la Serbie, bientôt de l’Inde. L’autre produit phare de Dassault est le Falcon, un jet d’affaire pour ultrariches.

         Sixième au classement Challenges des fortunes françaises, la famille Dassault est représentative du capitalisme : sous perfusion permanente de l’État français, la guerre et le luxe sont les deux mamelles de ses profits.

 

Argenteuil, la municipalité n’est propriétaire de rien, les locaux communaux sont la propriété de tous les habitants !

Étroite, à tous les sens du terme

 

Il y a plusieurs années, avant la mise en place des hautes grilles. Fermeture de tout !

La commune dispose de nombreuses salles municipales. Elles devraient être disponibles à plein pour l’usage et l’activité des organisations associatives, politiques, éducatives et culturelles. Elles seraient alors un atout pour l’essor d’une véritable conscience et engagement de la population.

         Oui, elles devraient. Mais si la commune dispose, c’est au final la municipalité qui en dispose.

         L’information nous avait échappé. Depuis septembre, sauf exception sur décision des princes, la réservation de salles à l’espace Nelson Mandela du Val-Notre-Dame, et même l’ouverture des locaux de ce dernier ne sont plus possibles les lundis, mardis, et mercredi.

         Si nous avions bien compris ce que visait la municipalité, c’était d’ouvrir le caractère associatif de cet espace Nelson Mandela en rénovation. Au final, en place d’une ouverture, cela a tout l’air d’un degré supplémentaire dans la fermeture.

         Après avoir, au moins en partie, évacué la présence syndicale de ce bâtiment, cette situation donne la fâcheuse impression que c’est aujourd’hui son caractère ouvert aux associations qui est en question ! DM