Notre espérance, que ce lieu retrouve un jour sa destination
prolétarienne d’antan. En attendant, que les jeunes le rénovent.
Bâtiment
restauré, intérieur en déshérence. Les jeunes vont le restaurer pour l’action
ouvrière ?
Il y a quelques années, les clés
de l’ancien Hôtel Dieu rue Pierre Guienne ont été données à une association,
Akousmatic. Cela est devenu le Musée sauvage. Aujourd’hui, selon les échos du
conseil municipal d’avant-hier, celles de l’ancienne Bourse du travail du début
de l’avenue Jean Jaurès ont été remises à une autre association, L’Outil en
main, une association qui vise à faire découvrir aux jeunes les métiers de
l’art et de la restauration du patrimoine. Nous n’avons pas oublié sur un plan
encore plus discutable les bienfaits municipaux qui sont tombés du ciel il y a
quelques années également au profit du réseau Charlemagne.
À
côté de cela, une association, Sous les
couvertures, qui organise l’exceptionnel Salon du Livre ce week-end au
lycée Julie-Victoire Daubié du quartier du Val, demande depuis plusieurs années
un local municipal pour emmagasiner ses nombreux livres d’occasion. Nulle
réponse à leur demande. Heureusement il y a des garages de particuliers dévoués.
Tout
cela se passe sans transparence, mais en tout cas il y a des gens heureux.
C’est vrai, on ne peut pas être l’ami attentionné de tout le monde. DM