Procès Squarcini : un requin au service des plus gros

Dans l’aquarium des gros poissons

 

Bernard Arnault à l'Elysée, en quelque sorte une de ses maisons

Mercredi 13 novembre s’est ouvert le procès de Bernard Squarcini, ancien chef des services du renseignement intérieur, la DCRI, surnommé « le Squale ». Il est accusé d’avoir mobilisé ses réseaux en faveur du milliardaire Bernard Arnaud, patron de LVMH, alors qu’il était en fonction et après son départ de la DCRI.

         Si les collusions entre les hauts fonctionnaires et la grande bourgeoisie sont permanentes, les procès sont rares et les condamnations encore plus… Mais même quand leurs liens, en l’occurrence dans le domaine des basses œuvres de police, sont un peu mises en lumière, les milliardaires n’ont rien à craindre. Ainsi LVMH a payé 10 millions d’euros une « convention judiciaire d’intérêt public » pour ne pas être poursuivi. La « justice » est bien faite !

 

Argenteuil, Centre-Ville, un quartier, mais pas de « Maison »

Pour la vie collective, un lieu essentiel

 

... avant des aménagements récents sur lesquels nous reviendrons

On se demande bien ce qui a pris à la municipalité il y a une décennie en décidant l’abandon de la Maison de quartier du carrefour Abbé-Fleury-Paul Vaillant Couturier, au profit du bâtiment qui devait être à l’origine un « centre culturel » rue des Gobelins. D’année en année, cette « Maison » déplacée l’est devenue de moins en moins.

         Salle d’exposition, présence du Conservatoire de musique, et maintenant service municipal de l’emploi, il y a encore quelques salles disséminées, mais plus d’espace véritablement identifié « La Maison de quartier du Centre-Ville ».

         Ce genre de structure a pourtant besoin d’être particulièrement identifiée, comme le sont en revanche pour le bonheur de tous les Maisons de quartier des Coteaux, d’Orgemont à Joliot-Curie, du Val Sud, du Val-Nord, et du Val Notre Dame. Pourquoi le centre est-il le parent pauvre en la matière ?

         Ces lieux sont pourtant essentiels pour les habitants, pour la jeunesse, pour les personnes âgées, des lieux de réunion, d’activité, mais surtout d’échange et de vie collective où les habitants se rencontrent dans une ambiance chaleureuse et fraternelle. DM

 

Salaires des fonctionnaires : l’État à l’offensive

Salaires des fonctionnaires : l’État à l’offensive

Publié le 13/11/2024

Le ministre de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian, a reçu les syndicats de fonctionnaires le 7 novembre. S’il a finalement reculé sur la suppression des différentes catégories de fonctionnaires, marotte de son prédécesseur, Stanislas Guerini, c’est pour annoncer de nouvelles attaques.

 

 

Kasbarian a d’abord confirmé la mise en place en 2025 de trois jours de carence en cas de maladie, contre un seul actuellement, ainsi que le versement de seulement 90 % du traitement à partir du troisième jour. Cela devrait représenter une économie de 1,2 milliard d’euros par an aux dépens des travailleurs du secteur public. Il a ensuite déclaré que le point d’indice, qui sert de base de calcul au traitement des 5,67 millions de fonctionnaires, ne serait pas augmenté cette année. Enfin, il a prévenu que la garantie individuelle de pouvoir d’achat, ce mécanisme qui permet aux agents dont le pouvoir d’achat a diminué sur les quatre dernières années de toucher une maigre compensation financière, ne sera pas versée non plus.

Ces annonces ont été qualifiées de « douloureuses mais nécessaires » par Kasbarian. En fait, ce qui les rend prétendument nécessaires est la servilité du gouvernement face au grand patronat et sa volonté de continuer à l’arroser d’argent public, quoi qu’il en coûte à l’ensemble de la société.

Dans ce monde capitaliste en crise, aucun travailleur, quel que soit son secteur d’activité, n’est épargné. C’est l’ensemble du monde du travail qui doit riposter.

                                                        David Mencas (Lutte ouvrière n°2937)

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

Aujourd’hui lundi 18 novembre, de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien.

 

Réservez votre place pour notre banquet local du samedi 25 janvier 2025 prochain à L’Atrium. Le prix : 17 euros, 8 euros pour les enfants de moins de 14 ans.