Jour férié : au voleur !

 

La « solidarité » des serviteurs politiques avec les exploiteurs

 

 

Il est question de supprimer un jour férié pour tous. Il faudrait être « solidaire » pour redresser le pays. C’est un prétexte pour nous faire travailler encore plus en nous volant un jour de congé.

         Ce serait tout bénéf pour le grand patronat, pourtant principal responsable du trou dans les caisses de l’État. Mais prendre sur les milliards que les capitalistes ont accumulés pour le renflouer, ça n’entre pas dans le logiciel du gouvernement et de ses défenseurs. S’ils sont solidaires, eux, c’est avec les exploiteurs.

Amsterdam : des amalgames abjects !

Pas question de plier devant ce chantage ! 

 

Après les affrontements à Amsterdam, en marge du match entre l’Ajax et le Maccabi Tel-Aviv, les violences subies par des supporters du club israélien ont été qualifiées de pogrom rappelant, rien moins que ça !, la barbarie nazie des années 1930. Certains parmi les agresseurs étaient peut-être antisémites et cherchaient l’affrontement. Mais, parmi les supporters du Maccabi Tel-Aviv, des centaines de hooligans d’extrême droite ont étalé leurs provocations racistes et anti-palestiniennes dès avant le match.

         Tout concourait donc à une explosion de violences, somme toute fréquentes aux abords des stades. Mais l’épisode a été utilisé par Netanyahou, relayé par les dirigeants européens dont Macron, et une bonne partie de la presse pour alimenter la campagne taxant d’antisémites tous ceux qui condamnent le terrorisme d’État d’Israël. Pas question de plier devant ce chantage ! 

 

Bardella, Bolloré, à livre ouvert, la soumission au Capital

 

Dis-moi qui te finance, je te dirais qui tu es

 

 

Le 9 novembre, les éditions Fayard, propriété du groupe Bolloré, ont commencé à inonder les librairies du pays avec 150 000 exemplaires de « Ce que je cherche », livre de Jordan Bardella, président du RN.

         Comme à une époque Dassault avec Chirac, ou plus récemment Elon Musk avec Trump, le multimilliardaire d’extrême droite s’offre une marionnette politicienne qui aura l’oreille bien attentive à ses intérêts, s’il arrive au gouvernement.

         Quant au but du livre, où l’ambitieux Bardella se dépeint comme un fils du peuple courageux, il est évident : ce qu’il cherche est le pouvoir.