mardi 5 novembre 2024

Guerre d’Algérie : une reconnaissance tardive et très partielle

 

Un petit calcul loin de la seule vérité

 

Larbi Ben M’hidi

Après plus de 65 ans de mensonges d’État, la France vient de reconnaître officiellement que Larbi Ben M’hidi, responsable indépendantiste algérien au FLN d’Alger, avait bien été assassiné par l’armée française. Son assassin, l’officier Aussaresses, plus tard général, l’avait d’ailleurs lui-même revendiqué il y a plus de vingt ans.

         Survenant au lendemain d’une visite au Maroc où Macron a renouvelé la reconnaissance de la « marocanité » de l’ancien Sahara espagnol, ce geste vis-à-vis de l’Algérie a tout d’un petit calcul.

         La vérité sur les crimes coloniaux de la France en Algérie – qui a longtemps prétendu qu’il n’y avait pas eu de guerre - et sur le pillage de son économie, ne viendra pas de l’État français qui continue d’en défendre l’héritage.

Argenteuil, entretien des cimetières, des moyens nécessaires importants mais à la portée d’une ville de 115 000 habitants

À la Ferté-Macé, une initiative intéressante

 

Septembre 2023, cimetière de Calais

Comme dans bien des Villes, les cimetières d’Argenteuil sont confrontés au grave problème de leur entretien. Dans la mesure où les désherbants ne sont plus utilisés, le travail de suppression des végétaux qui poussent exige un travail manuel sans commune mesure avec ce qu’il était auparavant.

         S’il est un domaine à la charge des communes où les moyens nécessaires doivent être mobilisés, c’est bien celui de l’entretien des cimetières. Une ville comme Argenteuil devrait avoir les moyens de les entretenir avec le personnel nécessaire.

         Certes, en plus, il y a peut-être une solution complémentaire. Telle celle initiée dans la commune de la Ferté-Macé dans l’Orne : faire appel aux habitants. Pour la 2e année consécutive, une « matinée citoyenne » pour un désherbage manuel du cimetière a été organisée quelques jours avant la Toussaint. Une idée à réfléchir. DM

 

lundi 4 novembre 2024

Élections américaines : la vidéo de l’éditorial de Nathalie Arthaud de lundi dernier sur le sujet

SMIC et inégalité territoriale : un SMIC colonial à Mayotte

La guerre de classe des ennemis des travailleurs

 

 

Article 2 de la constitution française du 4 octobre 1958 : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances ».

         Mais au 1er novembre 2024, le gouvernement français a décidé que le SMIC brut mahorais ne sera revalorisé qu'à hauteur de 1361,97 euros, soit 440 euros de moins que le SMIC national, alors même que le coût de la vie est bien supérieur dans ce département à celui de l'hexagone.

         Encore une mesure pourrie de Macron et Barnier à plat ventre devant les exploiteurs capitalistes. Ils mènent leur guerre de classe contre les travailleurs mahorais comme contre l’ensemble des travailleurs.