lundi 28 octobre 2024

Musk-Trump, Le parrain, version 2024

 

La vérité crue sur le lien entre le Capital et la «démocratie bourgeoise »

 

 

Le multi-milliardaire Elon Musk vient d'annoncer qu'il verserait chaque jour, jusqu'aux élections américaines du 5 novembre, un million de dollars à un électeur républicain d'un État stratégique signataire d'une pétition « pour la liberté d'expression et le port d'arme » - en réalité, une pétition pro-Trump.

Musk en rajoute dans la mise en scène mais ne fait rien de nouveau : à chaque présidentielle, les candidats reçoivent des centaines de millions de dollars des grandes entreprises et des milliardaires. Les liens entre les capitalistes et le personnel politique, qui existent partout, sont ainsi encore plus visibles aux Etats-Unis qu'ailleurs.

Pour les patrons, tout s'achète. C’est la « démocratie » bourgeoise que les riches contrôlent d’une façon ou d’une autre. 

COP 16 : énième sommet d’impuissance sur un sujet vital

 

La « paix avec la nature » passera uniquement par le renversement du capitalisme

 

 

Depuis le 21 octobre, se tient en Colombie la COP 16 sur la biodiversité. Ce sommet de 12 000 personnes de 196 pays prétend « organiser la réponse internationale à la destruction des écosystèmes ». L'alarme est tirée depuis des décennies : des milliers d'espèces animales et végétales régressent, disparaissent et cela va gravement impacter les écosystèmes.

Mais dans le pays hôte lui-même, la déforestation tropicale due à la recherche de profit s'accélère, tandis que 79 défenseurs de l’environnement y ont été assassinés en 2023. Au plan mondial, le fonds créé par la COP biodiversité en 2022, qui devait collecter 25 milliards de dollars par an (23 milliards d'euros), n’en a reçu que 400 millions.

Italie : grève dans le textile en Toscane

 

Un bel encouragement pour tous les travailleurs

 


 

 Au nord de Florence, à Prato, des dizaines d’ouvriers pakistanais employés dans des entreprises textiles - à capitaux en partie chinois - se sont mis en grève début octobre et auraient obtenu quelques concessions après deux semaines de lutte. Dans cette zone industrielle sont concentrés plus de 40 000 ouvriers, travaillant jusqu’à 12 heures par jour voire 7 jours sur 7, sans congés payés et souvent sans papiers.

Les patrons abusent de cette précarité et des grèves avaient déjà eu lieu ces dernières années. Quantité de ces usines ne sont que des sous-traitantes de grandes marques, mais la bourgeoisie italienne se lavent les mains de ce qui se passe à l’échelon d’en-dessous.

         Le combat de ces ouvriers surexploités pour la dignité est un bel encouragement, n'en déplaise au gouvernement xénophobe de Meloni.