samedi 26 octobre 2024

OTAN, Centre de commandement de Rostock : L’Otan avance ses pions

 

Une décision d’agression

 

 

L'État allemand vient de provoquer la colère de l'État russe en inaugurant un centre de commandement de la marine pour la mer Baltique à Rostock, donc en ancienne Allemagne de l'Est. Or cette région servait de tampon à l'URSS face à la menace des pays occidentaux et depuis 1990, un traité y interdit le déploiement de forces étrangères.

Si officiellement la base ne dépend pas directement de l'Otan, Berlin y accueille 180 militaires de 12 pays, dont la France, et prétend qu'elle vise à protéger « le flanc oriental de l’Otan » contre les « actions agressives » de la Russie.

 Si cela n'est pas une « action agressive », cela y ressemble diablement !

Argenteuil, Maison de quartier du Centre, capharnaüm et chambardement

Certes il y a les murs, quant à la Maison, on en est loin

 


Ni facile d'y travailler pour les agents, ni accueillante pour les  habitants du quartier, la Maison de quartier du Centre-ville est en roue libre depuis des mois. D’autant plus que les travaux de rénovation pour intégrer le service emploi des jeunes de la Ville ont bien du mal à s’achever. Quant aux activités, on se demande bien comment elles peuvent se faire.

         Les Maisons de quartier devraient être pourtant au cœur de la rencontre des habitants et un lieu essentiel d’activité collective. Cela devrait être le cas pour celle du Centre, comme pour toutes les autres des différents quartiers de la commune. Actuellement, on en est loin dans le Centre.

         L’accueil est un élément essentiel de l’activité de ces Maisons, en particulier pour les familles et la jeunesse. Actuellement, il est particulièrement difficile. Pas étonnant que les jeunes et les familles qui devraient venir nombreux en cette période de vacances soient actuellement largement aux abonnés absents. DM

 

vendredi 25 octobre 2024

Gaza-Liban : Sinouar abattu, le massacre continue

 Gaza-Liban : Sinouar abattu, le massacre continue

Publié le 23/10/2024 

Le 18 octobre, l’armée israélienne a abattu Yahya Sinouar, le chef militaire du Hamas à Gaza, en se vantant d’avoir « éliminé le cerveau des attaques du 7octobre ».

Que pour tuer Sinouar, il ait fallu plus d’un an à une armée israélienne ultra-équipée, la destruction méthodique de tous les bâtiments de Gaza et un siège mortifère pour les habitants de l’enclave, indique la capacité de résistance du Hamas et le fait qu’il bénéficie au minimum d’un certain soutien parmi la population palestinienne. L’élimination de Sinouar a été présentée depuis un an par Netanyahou et son gouvernement comme la principale justification du massacre des Gazaouis. Mais elle n’a pas mis un terme à la guerre.

Les dirigeants israéliens poursuivent leurs opérations militaires, à Gaza comme au Liban. Ils ne font même pas semblant de vouloir reprendre les négociations interrompues depuis l’été. Pour la onzième fois en un an, le Secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, s’est déplacé au Moyen-Orient pour réclamer une fois encore « une solution diplomatique »… en menaçant mollement de réduire le soutien militaire à Israël, ce que les États-Unis n’ont jamais fait, bien au contraire, quels que soient les crimes de Netanyahou et de ses généraux.

L’armée israélienne a repris le pilonnage du nord de la bande de Gaza, déjà opéré il y a un an, où 400 000 personnes tentent de survivre avec un approvisionnement limité et intermittent. Près de 400 personnes ont été tuées selon le ministère de la Santé gazaoui, et des milliers d’autres ont afflué vers les hôpitaux de fortune qui continuent de fonctionner dans des conditions plus que précaires, souvent sans eau ni électricité. Les convois humanitaires, en nombre insuffisant, sont bloqués par Israël. L’armée israélienne assiège en particulier le camp de Jabaliya, où vivent nombre de descendants des réfugiés palestiniens de 1948. Des représentants de l’Unrwa, l’agence de l’ONU qui gérait avant le 7octobre la santé, le ravitaillement et la scolarité dans les camps de réfugiés, dénoncent les « horreurs indescriptibles » qu’ils ont vues à Jabaliya.

Au Liban, les bombardements se poursuivent, visant presque toutes les régions du pays, de nombreux quartiers de Beyrouth et pas seulement les fiefs du Hezbollah. 1,2million de personnes, sur quelque 4millions de Libanais, ont été déplacées sous la pression de larmée israélienne. Elles sajoutent aux réfugiés syriens qui ont fui la guerre civile dans leur pays et tous doivent trouver logement et nourriture dans un pays déjà en crise, en proie à l’inflation.

La majorité des réfugiés vient du sud du Liban, où l’armée israélienne a détruit de nombreux villages proches de la frontière, y compris des villages à majorité chrétienne, peu susceptibles d’abriter des troupes du Hezbollah. Ces destructions systématiques, qui s’ajoutent aux pressions permanentes pour que les troupes de la Finul abandonnent leurs positions d’observatrices, laissent penser que l’armée israélienne veut se tailler un no man’s land, une zone tampon, qui occuperait une large bande le long de sa frontière.

Soutenus coûte que coûte par l’impérialisme américain dont ils sont les chiens de guerre dans la région, ayant pu vérifier que l’Iran faisait tout pour éviter d’entrer directement en guerre, et pour l’instant sans contestation interne massive venue de leur population, les dirigeants israéliens ont les mains libres pour continuer leur sale guerre.

                                                         Xavier Lachau (Lutte ouvrière n°2934)

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

Aujourd’hui vendredi 25 octobre, de 17 h.15 à 18 h.15 au « carrefour Babou » ;

Samedi 26 octobre : de 10 h.30 à midi, centre Cl de la cité Joliot-Curie ;

-de 11 h. à 11 h.45 devant Auchan au Val-Sud,

-et de 11 h. à midi au marché de la Colonie.

Dimanche 27 octobre de 11 h. à midi marché Héloïse (sous réserve).

Lundi 28 octobre, de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien.

Elections aux USA, des élections qui masquent des questions fondamentales pour les travailleurs : - Salaires, exploitation, grèves, ... 16 mn 39

Bisphénols, PFAS et autres phtalates, sont sous-évalués : Capitalistes empoisonneurs

Une sonnette d’alarme mais l’empoisonnement continue

 

 

La médiatrice de l’Union européenne chargée de suivre la réglementation REACH, sur l’utilisation des substances chimiques et leurs dangers potentiels, vient de tirer la sonnette d’alarme.

         Cette réglementation permet aux industriels l’usage de substances avant même qu’une commission d'évaluation ait rendu son avis, censément donné dans les trois mois. En réalité, le délai moyen est bien plus long, parfois de plusieurs années. Pire selon elle, les dangers présentés par nombre de produits, comme les bisphénols, PFAS et autres phtalates, sont sous-évalués par cette commission.

         En attendant, les industriels répandent leurs produits quels que soient les risques pour la nature et la santé humaine.

 

Dassault : la pub est soignée, pas les salaires.

 Dassault : la pub est soignée, pas les salaires.

Publié le 23/10/2024

Le nouveau site Dassault Aviation à Cergy, en région parisienne, vient d’ouvrir ses portes au 35, boulevard de la Paix… Voilà qui ne s’invente pas, pour le constructeur des avions de combat que sont les Rafale !

L’usine de Cergy va ainsi remplacer celle d’Argenteuil. Confrontée à l’augmentation des commandes d’avions alors même qu’elle rechignait à embaucher depuis longtemps, la direction de Dassault s’emploie donc à susciter des vocations sans lesquelles les Rafale et autres Falcon ne tomberont pas du ciel. Dassault a ainsi obtenu de la RATP qu’elle crée une ligne de bus reliant la gare de Cergy à l’usine pour en faciliter l’accès, ce que personne ne pourrait lui reprocher. Mais ces mêmes bus servent aussi à l’entreprise pour y placarder des publicités vantant des CDI et autres formations pouvant aboutir à travailler chez Dassault. Qu’en est-il en réalité ?

Si l’usine manque de bras et de têtes pour fabriquer ses avions, c’est qu’année après année, Dassault y a raboté les salaires. Les actionnaires, majoritairement la famille du même nom, accumulent les profits, tandis que les intérimaires qui y travaillent ne souhaitent souvent pas s’y faire embaucher au salaire proposé, pour autant qu’ils en aient l’opportunité.

Alors, Dassault aurait sans doute pu faire l’économie de cette publicité : si les salaires en vigueur tenaient la route… cela se saurait !

                                      Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2934)