mardi 15 octobre 2024

Hausse d’impôts : pas d’inquiétude pour la finance

Bénéfices écornés, égratignés, et encore

 

 

Alors que le gouvernement Barnier vante son projet de surtaxe temporaire sur les résultats des sociétés, les banques françaises font leurs comptes : une telle hausse amputerait de 2,4 % les bénéfices attendus de BNP Parisbas, et de 3,7 % ceux de la Société Générale.

         Autant dire que leurs profits seront à peine écornés. Mais on peut être sûr que les spécialistes de « l’optimisation fiscale » trouveront le moyen de réduire encore la note de ces vautours de la finance.

 

Notation de la dette : jeu de dupes

 

Politique des banquiers et refus des travailleurs

 

 

La proposition de budget à peine déposée, avant même le début de discussions à l’Assemblée, le grand capital, au travers de l’agence de notation Fitch, entend peser dans le débat. L’agence a en effet annoncé qu’elle maintenait la note actuelle de la dette française, tout en précisant qu’elle pourrait la dégrader si la situation financière du pays ne se redresse pas.

         Une manière d’appuyer qu’il faudra faire payer la dette aux travailleurs, de quelque façon que ce soit.

Violences contre les soignants : un problème global

Permettre une prise en charge convenable de tous les malades

 

 

Selon le recensement de l’Ordre des médecins, les violences contre les soignants – infirmières, aides-soignants, médecins – ont de nouveau fortement augmenté : +27 % entre 2022 et 2023. Le manque de personnel, y compris administratif, fait que la prise en charge des patients se dégrade. L’impossibilité de trouver un rendez-vous dans des délais raisonnables, la fermeture de certains services, les attentes interminables, l’accès aux soins qui devient de plus en plus difficile… Une telle situation ne peut que générer de la violence.

         Face à un tel diagnostic, un premier traitement est évident : mettre des moyens pour permettre une prise en charge convenable de tous les malades.