mardi 15 octobre 2024

Argenteuil, Bezons, AB-Habitat, loyers, attaques contre le pouvoir d’achat des milieux populaires

 

Gestion passée erratique, locataires malmenés

 

Il n’y a guère de choses à ajouter au texte de l’information ci-dessous aux locataires que l’organisation de consommateurs liée à la CGT, Indecosa CGT, vient de diffuser. La direction d’AB Habitat, le principal bailleur sur Argenteuil et Bezons, s’apprête à augmenter les loyers de 3,26% en 2025. 10 % sur 3 ans !

         C’est la suite de l’histoire erratique de ce bailleur, marquée par des dépenses et des choix discutables.

         En attendant, ce sont les locataires que l’on veut faire payer alors qu’ils subissent déjà depuis plusieurs années un recul net de leur pouvoir d’achat.

         Il n’y a donc aucune raison qu’ils l’acceptent sans réagir. DM

lundi 14 octobre 2024

L’éditorial du 7 octobre de Nathalie Arthaud en vidéo : Dette : les travailleurs n'ont pas à payer un centime !

Boeing : chantage contre la grève

 

Baratin connu et habituel du patronat

 

 

La direction de Boeing a annoncé la suppression de 10 % des effectifs du groupe, soit 17 000 emplois. Elle met en avant ses mauvais résultats et l’effet de la grève des 33 000 ouvriers de Seattle, qui sont en grève pour des augmentations de salaires depuis plus d’un mois.

         Le groupe agite la baisse de son chiffre d’affaires avec l’intention de faire peur aux grévistes et de les en rendre responsables. Lorsqu’à l’inverse, en 2022, le groupe faisait 3,19 milliards de profits en un trimestre, les travailleurs n’en n’ont pas vu la couleur. Quel que soit le baratin du patron sur l’état de santé de l’entreprise, les travailleurs ont raison de défendre leurs intérêts avant tout.

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

Lundi 14 octobre, de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien.

Retailleau : surenchère permanente dans la démagogie anti-immigrés

 

Face au démagogue, une seule classe ouvrière

 

 

Retailleau vient de déclarer qu’il comptait renvoyer les migrants dans des « pays tiers », s’il ne pouvait pas les renvoyer dans leur pays d’origine. Il ne se passe pas un jour sans que le nouveau ministre de l’Intérieur trouve le moyen de faire de la surenchère dans la démagogie anti-immigrés. 

         Retailleau cherche ainsi à se faire applaudir par l’extrême droite, mais il reprend aussi la vieille ficelle employée par tous les gouvernements depuis des années : faire diversion alors que de nouvelles attaques vont appauvrir l’ensemble des travailleurs et des classes populaires.