jeudi 10 octobre 2024

Ukraine : les industriels de l’armement prospèrent sur le conflit

Le sang coule, les familles se serrent la ceinture, mais que vivent les profits

 

 

Les patrons de l’armement se sont retrouvés à Kiev, au 2e forum international de l’industrie de défense. 300 représentants d’entreprises ukrainiennes et étrangères y ont rencontré les autorités ukrainiennes dont Volodymyr Zelensky, qui a loué le décollage du secteur au niveau national.

         En Ukraine, l’industrie militaire emploie désormais 300 000 personnes. Le groupe franco-allemand KNDS y a annoncé l’ouverture d’une filiale, comme le font d’autres entreprises, américaine ou tchèque. Les oligarques ukrainiens ne sont pas en reste : ils produisent en partie pour l’État ukrainien et visent à s’étendre à l’exportation.

         Le développement de leurs profits est payé par les classes populaires, dont les hommes meurent dans les tranchées, pendant qu’à l’arrière leur famille se serre la ceinture.

 

35 heures, temps de travail : nouvelle offensive patronale

 

Les compères du Capital en action

 

 

Pour le plus grand bonheur du patronat, Attal et Darmanin ont lancé une nouvelle campagne contre les salariés, accusés par ces messieurs de trop peu travailler.

         L’ancien Premier ministre a même osé dire que relever le temps de travail dans le public permettrait d’éviter de demander des sacrifices aux retraités. Son compère ex-ministre de l’Intérieur, lui veut faire travailler plus les salariés pour éviter d’augmenter les impôts des entreprises, au nom de la relance.

         Augmenter le temps de travail, cela ne résoudra aucun problème pour les travailleurs, qu’ils soient actifs ou retraités. C’est tout bonnement augmenter l’exploitation.

Electricité : ça sent l’arnaque

Grossières manœuvres

 

 

Le gouvernement envisage de relever la taxe sur le mégawattheure pour récupérer 3 milliards d’euros. Elle passerait de 22 à 32 euros, au niveau de ce qu’elle était avant la flambée des prix de l’électricité.

         Comme le prix brut de l’électricité baisse, les 10 euros supplémentaires seront indolores, et la facture diminuera quand même, promet le gouvernement.

         Quant aux industriels du secteur, ils n’ont pas besoin de promesses : ils sont assis sur un tas de milliards, gonflé de l’inflation des dernières années.