« Il a dit la vérité, il doit être rançonné » (À la manière de Guy Béart)
Une salle communale, propriété communale
Lors du conseil municipal de
mardi dernier, une vieille histoire est revenue sur le tapis, celle de la soit disant
promesse du promoteur dans l’affaire Promenades d’Argenteuil de réserver 200
jours par an à la discrétion de la Ville d’Argenteuil pour utiliser la salle de
spectacle prévue. Ce fut un argument fort pour la municipalité en vue que la population finisse par
accepter ce projet.
Xavier
Morin, un conseiller d’opposition, s’est obstiné pour obtenir la preuve ou pas
de ce qu’affirmait la municipalité. L’affaire n’est pas encore jugée, mais la
municipalité affirme que tout cela n’avait qu’une dimension préparatoire, et
demande au tribunal administratif de rejeter la demande du conseiller, et que
celui-ci subisse 1000 euros de frais judiciaires.
C’est
tout de même fort de café.
Un
justiciable qui fait son travail. Une municipalité qui a avancé un dire sans
fondement, et donc, pour le dire simplement, a menti. Et c’est l’obstination du
premier qui devrait être sanctionnée ? DM