mardi 1 octobre 2024

Aujourd’hui 1er octobre, journée de grève et de manifestations

 

Se préparer à la nécessaire riposte

 

La CGT, Solidaires et la FSU appellent à une journée de mobilisation aujourd’hui.

         Il est urgent d’exiger de vraies augmentations de salaire, de dénoncer une fois de plus la réforme des retraites et la dégradation des services publics. Il faut dénoncer aussi les suppressions d’emplois dans de nombreuses entreprises, alors que les profits et les dividendes versés aux actionnaires crèvent le plafond !

         Une journée ne suffira pas, surtout si les confédérations ne lui donnent aucune suite. Mais elle peut être l’occasion de que le grand patronat mène aux travailleurs.

Retailleau dans les pas du RN

Manœuvre politicienne en action contre le monde du travail

 


 

Le ministre de l’intérieur Bruno Retailleau s’est déclaré favorable à un référendum sur l’immigration, mesure phare du RN. Comme Le Pen et Bardella, Retailleau voudrait que la colère se tourne contre les immigrés et non contre les capitalistes et les gouvernements qui sont responsables de l’état catastrophique de la société.

         Les travailleurs ne doivent pas marcher dans cette diversion. Il faut y opposer la conscience de former une seule classe sociale et refuser les divisions qui nous affaiblissent tous face à l’offensive patronale et gouvernementale.

 

Grand âge : « Les vieux méritent mieux »

 

La situation des anciens, cela juge aussi la société

 

Justement, quel accueil ?
 

Une journée de mobilisation des travailleurs, des résidents des Ehpad et de leurs familles a mis en lumière les difficultés de fonctionnement touchant particulièrement le secteur associatif à but non lucratif et celui de la fonction publique hospitalière. Avec la hausse des prix de l’énergie, de l’alimentation et du matériel médical, leurs dépenses contraintes augmentent, tandis que les financements par l’État ou les collectivités locales n’ont pas suivi.

         Or le nouveau gouvernement prévoit une baisse générale des budgets sociaux. Pour imposer d’autres choix, dont celui de s’occuper dignement des anciens, le combat n’est pas fini.