samedi 21 septembre 2024

Thales : Dassault détruit des emplois

 

Les bénéfices explosent. Et pourtant, des emplois sont supprimés

 

 

Des centaines de travailleurs ont manifesté devant les sites de Toulouse et Cannes de la branche satellite du groupe Thales qui va supprimer 1 237 emplois en Europe, dont 980 en France.

         Ce même groupe Thales bénéficie de commandes « historiques » grâce aux milliards dépensés pour l'armement. Il a vendu, entre autres, des systèmes de défense aérienne à l'Ukraine, et fournit l'armée israélienne en matériel. Rien qu'au premier semestre, ses profits ont atteint le milliard d'euros, en hausse de 57 %.

         C’est une manne qui profite au principal actionnaire de Thales : la famille Dassault. Et c’est pour le profit maximum de ces riches parasites que des emplois sont supprimés, y compris quand les bénéfices explosent.

Le « Saint-abbé » et ses abus sexuels : un silence religieux

Une hiérarchie catholique complice

 

 

Les témoignages de femmes agressées par l’Abbé Pierre se sont multipliés. La direction d’Emmaüs, l’association qu’il avait fondé pour aider les plus démunis, a reconnu qu’elle était au courant depuis des dizaines d’années et qu’elle avait couvert l’Abbé. Le pape lui-même a reconnu qu’étant donné la notoriété de l’Abbé Pierre, le Vatican savait.

         Des victimes de viols et d’abus sexuels ont témoigné et permis qu’après des décennies de silence imposé aux familles et aux victimes, de nombreux crimes soient dénoncés au grand jour. Cela a aussi permis de dévoiler à quel point la hiérarchie catholique en était complice.

 

Argenteuil comme partout, laboratoires, appel à la grève… du patronat du secteur

Ils pleurent la bouche pleine

 

 

Une de nos proches allant faire une prise de sang a appris que son laboratoire, un labo d’un très gros groupe du secteur, serait fermé le 20 septembre. L’appel à la grève concernait même déjà la période du 20 au 23 septembre inclus. Elle était étonnée de la réaction d’une travailleuse mécontente de la grève.

         Cette dernière avait pourtant bien raison. Cette grève est une grève du patronat du secteur des laboratoires à qui la Sécurité sociale veut imposer une légère diminution du tarif des actes.

         Ce secteur est parmi les plus profitables, ce qui a permis un mouvement important de concentration autour de grands groupes dans ce secteur de la santé.

         Quant aux salaires des travailleurs, ils stagnent depuis des années, une situation qui a conduit récemment à plusieurs mouvements de grève

         Comme commentaire au post-Facebook ci-dessus que j'ai capturé, une de ses lectrices a écrit : « Eh bien oui ça va leur faire moins de dividendes les pauvres biologistes. Toujours le même chantage. Par contre les patrons sont bien organisés pour faire grève générale. A quand pour les personnels ?»

         En attendant, pour reprendre une expression que nous n’avons vu nulle part reprise à cette occasion par les médias, ce patronat « prend en otage » les travailleurs du secteur et les malades.

         Pour finir, oui, à quand la réplique des travailleurs ? DM