jeudi 12 septembre 2024

Dépakine: la justice est bonne fille

 

Le pouvoir de l’industrie pharmaceutique jusqu’au jour de son renversement

 

 

Douze ans : c’est le temps qu’il aura fallu aux tribunaux pour condamner le trust pharmaceutique Sanofi à verser 285 000 € d'indemnités à Martine Martin et ses deux enfants, victimes de la Dépakine, pour « défaut d'informations » sur les risques connus. Ce médicament antiépileptique, sur le marché depuis 1967, est responsable de malformations congénitales et de troubles neurodéveloppementaux de milliers d’enfants de mères traitées durant leur grossesse.

         Tant que l’industrie pharmaceutique sera propriété de gros actionnaires, leurs intérêts primeront toujours sur d’éventuels risques pour la santé.

Allemagne : le gouvernement dans les pas de l’extrême droite

La course à l’échalote avec l’extrême-droite

 

Les étoiles, c'est pour le decorum
 

Le gouvernement de coalition allemand, à direction sociale-démocrate, vient d'annoncer le renforcement des contrôles à ses frontières avec la France, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Belgique et le Danemark. Il le fait au nom de « la sécurité intérieure contre les menaces actuelles du terrorisme islamiste ». Ces mesures n'empêcheront aucun attentat mais elles flattent l'extrême droite, dont les scores électoraux montent et accessoirement vont pourrir la vie quotidienne des travailleurs frontaliers. 

         Renforcer les idées de division se fait, ici comme en Allemagne, avec des partis qui prétendent être des remparts contre l’extrême droite mais qui marchent en réalité dans ses pas.

 

Argenteuil, le promoteur, les recours et la géométrie variable

Faire soi-même ce que l’on reproche aux autres de faire


Certes, il est humain de voir rouge lorsque l’on vous marche sur le pied…

Le promoteur contraint par la municipalité d’Argenteuil à abandonner son projet sur l’espace Jean Vilar de bord de Seine prétend que les nombreux recours venant de plaignants divers sont abusifs et qu’ils lui ont porté préjudice en retardant la mise en chantier de son projet. Il demande au tribunal de désigner un expert pour chiffrer son préjudice qu’il estime à plus de 28 millions !

         Des recours abusifs alors qu’ils s’appuyaient sur des éléments très divers concernant bien des aspects impactés par ce projet, que la municipalité et le promoteurs auraient dû entendre il y a bien longtemps !

         Des recours abusifs ?

         Et quand le promoteur a déposé un recours contre le multiplex de Cormeilles-en-Parisis, parce qu’il faisait concurrence au sien prévu, il était comment son recours ? DM