dimanche 1 septembre 2024

Rentrée scolaire : sans moyens, une fois de plus

 

Si le gouvernement voulait, il pourrait

 

 

Sur les 24 000 postes ouverts au concours d’enseignants en 2024 (chiffre déjà bien insuffisant), près de 3 200 n’ont pas été pourvus, en raison des conditions de travail dégradées et des salaires insuffisants. Le gouvernement dit vouloir régler ce problème par des bidouillages comme le « pacte » pour que les profs en poste remplacent eux-mêmes leurs collègues absents en se surchargeant de travail, ou par des cours en visioconférence, véritable aberration pédagogique.

         Dans les faits il s’en moque comme de sa première dictée. Cette hémorragie d’enseignants, comme celles des autres encadrants et personnels techniques et administratifs indispensables au fonctionnement des établissements, est volontairement organisée depuis des décennies par tous les gouvernements successifs pour faire des économies sur le dos de ce service indispensable à la population.

 

Lutte des travailleuses : Femmes de chambre en grève à Suresnes

 

Louvre Hôtel, sombre tableau

 

La Foire aux servantes, Charles-François Marchal 1864

Depuis le 19 août, des femmes de chambre des hôtels Campanile et Première Classe de Suresnes (Hauts-de-Seine), sont en grève pour revendiquer l’indexation de leurs salaires sur l’inflation et une prime au pouvoir d’achat. Elles luttent aussi contre les licenciements qui s’abattent sur les salariés les plus anciens, dont les contrats sont moins précaires que celui des récents embauchés, et dont la direction veut se débarrasser.

         Ces hôtels appartiennent au groupe Louvre Hôtel, qui rassemble 1 700 établissements et se targue d’être le n°2 sur le marché européen. Il a donc largement les moyens de payer. Les grévistes ont mille fois raison de vouloir balayer cette politique patronale.

Argenteuil, édiles, places sans doute pas toujours faciles, semée de multiples embûches, mais lorsque l’on veut les places et les petits honneurs, on assume

 

Quand on veut voir, échanger, la solution n’est souvent pas loin

 

 

Les travaux sur la voie publique qui posent de nombreux problèmes. Personne pour les suivre ?

Chacun d’entre nous dans les aléas de la vie quotidienne locale rencontre de multiples petits riens mais quelque peu désagréables qui compliquent la vie. Nous en donnons de multiples exemples sur le présent blog.

         Certes, il faudrait que les habitants qui les constatent informent les édiles. Il y a même une application municipale pour le faire. Mais pourquoi les édiles de la municipalité ne le font pas déjà eux-mêmes. On imagine qu’ils ont quelque pouvoir qui doit faciliter la solution des problèmes en question.

         Ils ne les voient pas eux-mêmes ? C’est vrai, on les croise peu, y compris dans le centre de la commune.

         Les édiles ont choisi d’assumer leur fonction. Elle n’est sans doute pas facile. Dans une grande ville, la liste des problèmes est infinie. Mais à Argenteuil, la municipalité comprend plus de 40 membres. Autant d’yeux s’ils veulent regarder et transmettre, autant de bouches pour échanger avec les habitants. Et un personnel municipal en nombre. Alors, on pourrait s’attendre à un tout autre service aux habitants, encore une fois déjà sur le plan de ces petits riens qui compliquent le quotidien. DM