jeudi 1 août 2024

Argenteuil : municipalité, Fiminco, on en est où ?

 

La transparence, maintenant, une exigence élémentaire

 

Des milliers d’heures de mobilisation, des dons par milliers

La municipalité a enfin abandonné le projet Espace Jean-Vilar-Fiminco. La moindre des choses qu’elle doit maintenant à l’ensemble des habitants d’Argenteuil est de faire connaître les conséquences de cet heureux abandon. Oui, la moindre des choses.

         On imagine mal que Fiminco abandonne comme cela le projet en question, à moins qu’elle ait compris qu’il était finalement néfaste pour ses propres intérêts. Un abandon d’un commun accord sans compensation financière ?

         Ou justement, une compensation financière ? Dans ce cas, de combien ?

         Troisième possibilité : un nouvel accord portant sur un ou d’autres espaces de la commune.

         Quelle que soit la voie retenue, une exigence d’en informer les habitants d’Argenteuil, dans la plus grande clarté, et au plus vite.

         Nous le répétons, c’est la moindre des choses qu’elle leur doit, après des années d’opacité et d’années de réactions négatives de l’immense majorité des habitants. DM

mercredi 31 juillet 2024

L’impérialisme français et ses crimes

Héros en Provence ou à Cassino, assassinés au Sénégal

 

 

Le gouvernement vient de déclarer à titre posthume six tirailleurs africains « morts pour la France ». Ils ont été massacrés avec des dizaines d’autres sur ordre des officiers français dans le camp militaire de Thiaroye au Sénégal, en 1944.

         Ils avaient eu le courage d’exiger le paiement de leur solde, eux qui, comme des dizaines de milliers de jeunes hommes des colonies françaises, avaient été envoyés comme chair à canon sur les fronts de la Seconde Guerre mondiale.

         Ce tout petit geste du gouvernement ne fera pas oublier qu’après 80 ans de silence quasi-total, l’impérialisme français n’a toujours pas reconnu sa responsabilité dans cette tuerie.

 

La faim progresse

 

L’aggravation : selon les chiffres : + de 36% en dix ans

 

 

Le dernier rapport des Nations Unies sur l’insécurité alimentaire dans le monde montre que la situation s’aggrave : 733 millions de personnes sont sous-alimentées de manière chronique, un chiffre en augmentation de 36 % en dix ans.

         De même, 2,8 milliards d’êtres humains n’ont pas accès à une alimentation saine et nutritive minimale : c’est un tiers de la population mondiale, alors que les profits des grandes entreprises explosent et font la fortune des plus riches, qui peuvent se payer des voyages dans l’espace et des yachts luxueux.

         Résorber la faim dans le monde n’est pas un problème technique mais politique, qui nécessite de s’attaquer à la loi du profit, en commençant par exproprier les trusts de l’agro-alimentaire.