jeudi 18 juillet 2024

Argenteuil, commerce, Flamme à Argenteuil et retour de flamme à l’encontre des commerçants

 

La vie des travailleurs ne les intéresse guère

 

 

La Flamme qui passe à Argenteuil demain vendredi empruntera le boulevard Héloïse après être passée par la rue Paul-Vaillant-Couturier et celle du 8 Mai 45. En conséquence, la municipalité et le mandataire du marché du vendredi matin ont décidé de le supprimer purement et simplement.

         Cela représente un souci pour les clients de ce marché populaire, mais aussi ou surtout pour les commerçants de ce marché forain. Cela va représenter un manque à gagner important pour eux. Privés de recette pour cette journée, mais il ne serait également pas question ni de les dédommager ni de leur rembourser les 80 euros correspondant à une journée de leur tarif d’abonnement.

         Vraiment, l’esprit olympique, c’est pour la galerie. Le revers de médaille est pour les habitants et ces commerçants courageux. DM

Argenteuil, histoire, une contrevérité diffusée est toujours un mensonge

 

Une tunique médiévale, mais au moins elle est ignifugée ?

 

Ouais...

À propos du parcours de la F.lamme, le site internet de la Ville indique qu’(elle) « passera près de l’Hôtel de Ville à 12h13, en direction de la Basilique Saint-Denys (12h22), édifice historique où est conservé la tunique portée par le Christ lors de la Passion, l’un des joyaux de l’église catholique… »

         On ne savait pas que lors du parcours de ladite Passion il y deux millénaires, un journaliste d’Argenteuil.fr était là pour être témoin des vêtements portés par ledit futur condamné. DM

mercredi 17 juillet 2024

Quand des nazillons s’attaquent à un local syndical dans l’Ariège. Communiqué de Gisèle Lapeyre, porte-parole Lutte Ouvrière - Ariège

 Communiqué de Gisèle Lapeyre, porte-parole Lutte Ouvrière - Ariège

Publié le 11/07/2024

Suite à l’attaque subie par le local syndical CGT – CHAC – Saint Girons

 

Le local du syndicat CGT – CHAC de Saint-Girons a été attaqué et dévasté. 

Les graffitis laissés sur place laissent à penser  que ce sont des nazillons proches du RN qui ont agi. Sans doute encouragés par les scores électoraux, ils démontrent ainsi dans quel camp social ils sont : le camp de ceux qui ne supportent pas que les travailleuses et les travailleurs s’organisent pour défendre leur droit de vivre décemment, c’est à dire le camp des adversaires du monde du travail.

Je suis solidaire de mes camarades du syndicat CGT – CHAC de Saint-Girons, syndicat auquel j’appartiens, comme des centaines d’autres travailleurs de l’hôpital public qui se sont sentis attaqués. 

Force est de constater que pour s’opposer à ces exactions, comme pour faire barrage aux idées réactionnaires, racistes et anti-ouvrières inspirées par le RN, il faudra bien autre chose que la force des bulletins de vote. 

On ne pourra pas plus compter sur les institutions de l’Etat qui sont tout aussi contaminées par des idées hostiles aux salariés, aux syndicalistes, aux chômeurs, aux travailleurs immigrés. 

Il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais de « sauveur suprême » pour défendre les intérêts des classes populaires : travailleurs sauvons-nous nous-mêmes. 

C’est le capitalisme qui fait sombrer la société dans les inégalités, les haines nationalistes et racistes, voire les guerres. Seule la puissance et l’unité du monde du travail, mobilisé contre le grand patronat dans leurs luttes collectives, peuvent l’empêcher. 

Dans cette perspective, il faut construire un parti regroupant des travailleurs de toutes origines autour de la conscience que le monde du travail reste la seule force révolutionnaire pour faire respecter ses droits et ses revendications par ses luttes collectives. Mais aussi et surtout la seule force capable de renverser le pouvoir du grand patronat afin de diriger nous-mêmes la société.

                                                                                      Gisèle Lapeyre

Pénurie d’enseignants : ça devient une habitude

 

Des rentrées sombres qui se suivent et se ressemblent

 

 

Le gouvernement a annoncé, suite aux résultats des concours, une pénurie de plus de 3 000 enseignants à la rentrée 2024. La ministre Belloubet reconnaît que les salaires sont insuffisants, mais il n’est pas question de les augmenter ; et que le travail est complexe, mais il n’est pas question non plus d’en améliorer les conditions.

Tous les ans les gouvernements annoncent qu’il y aura un enseignant devant chaque élève, au mépris des évidences. On ne saurait mieux dire que l’avenir des jeunes est la dernière priorité de l’État.