Communiqué
de Gisèle Lapeyre, porte-parole Lutte Ouvrière - Ariège
Publié
le 11/07/2024
Suite à l’attaque subie par le
local syndical CGT – CHAC – Saint Girons
Le
local du syndicat CGT – CHAC de Saint-Girons a été attaqué et dévasté.
Les
graffitis laissés sur place laissent à penser que ce sont des nazillons
proches du RN qui ont agi. Sans doute encouragés par les scores électoraux, ils
démontrent ainsi dans quel camp social ils sont : le camp de ceux qui ne supportent
pas que les travailleuses et les travailleurs s’organisent pour défendre leur
droit de vivre décemment, c’est à dire le camp des adversaires du monde du
travail.
Je suis
solidaire de mes camarades du syndicat CGT – CHAC de Saint-Girons, syndicat auquel
j’appartiens, comme des centaines d’autres travailleurs de l’hôpital public qui
se sont sentis attaqués.
Force
est de constater que pour s’opposer à ces exactions, comme pour faire barrage
aux idées réactionnaires, racistes et anti-ouvrières inspirées par le RN, il
faudra bien autre chose que la force des bulletins de vote.
On ne
pourra pas plus compter sur les institutions de l’Etat qui sont tout aussi
contaminées par des idées hostiles aux salariés, aux syndicalistes, aux
chômeurs, aux travailleurs immigrés.
Il n’y
a jamais eu et il n’y aura jamais de « sauveur suprême » pour défendre les
intérêts des classes populaires : travailleurs sauvons-nous nous-mêmes.
C’est
le capitalisme qui fait sombrer la société dans les inégalités, les haines
nationalistes et racistes, voire les guerres. Seule la puissance et l’unité du
monde du travail, mobilisé contre le grand patronat dans leurs luttes
collectives, peuvent l’empêcher.
Dans
cette perspective, il faut construire un parti regroupant des travailleurs de
toutes origines autour de la conscience que le monde du travail reste la seule
force révolutionnaire pour faire respecter ses droits et ses revendications par
ses luttes collectives. Mais aussi et surtout la seule force capable de
renverser le pouvoir du grand patronat afin de diriger nous-mêmes la société.
Gisèle Lapeyre