samedi 13 juillet 2024

Bruits de bottes : À bas les guerres impérialistes !

 

Vers la généralisation de la barbarie guerrière

 

 

Un exercice militaire conjoint entre la Biélorussie et quelques soldats chinois a lieu près de la frontière polonaise. De son côté, le sommet de l’Otan s’inquiète du réarmement de la Russie en surarmant ses armées impérialistes alliées.

Chaque puissance montre les dents et le justifie par les grognements de l’adversaire.

Inexorablement, les préparatifs continuent pour mener la société vers une guerre mondiale généralisant la barbarie, qui dévaste déjà plusieurs régions.

Argenteuil, projets urbains, projet Héloïse, le règne de la grande muette

 

Le silence qui ne permet ni avis ni contrôle

 

Un jour, surgi de je ne sais où...

Selon la dernière livraison sur le sujet du quotidien « Le Parisien », le promoteur Fiminco n’a connu l’abandon du projet concocté entre lui-même et la municipalité d’Argenteuil qu’au dernier moment avant l’annonce publique de son abandon. On peut dire qu’au niveau de l’information, cette affaire aura été marquée par un Silence général.

Le silence de Philippe Doucet à l’encontre du conseil municipal, sa majorité incluse.

Le silence des échanges entre ce maire et son successeur.

Le silence de ce dernier à l’encontre des habitants entre 2014 et 2016.

Un silence particulièrement profond ces derniers temps

Donc, le silence du même à l’encontre du promoteur

         Certes, c’est la loi du genre. Mais cela juge aussi le fonctionnement, à un niveau local certes, de la société. Secret des affaires, secret commercial, secret. Non au secret ! Contrôle de la population sur le fonctionnement de la société ! DM

vendredi 12 juillet 2024

Samsung : vive la lutte des travailleurs coréens

 

La grève est l’arme de tous les travailleurs du monde

 


En Corée du Sud, 6 000 travailleurs de Samsung sont en grève pour des augmentations de salaire, des congés supplémentaires et la revalorisation des primes. Ils ont su s’organiser face à une direction aux méthodes violentes, qui a tenté d’interdire tout syndicat pendant des dizaines d’années.

Pour l’instant la direction refuse de satisfaire les revendications des grévistes, prétendant être en difficulté. Or Samsung dégage un bénéfice de 7,5 milliards de dollars sur un trimestre, soit quinze fois plus qu’il y a un an. 

Cette grève perturbe déjà le marché mondial des puces électroniques : les travailleurs sont indispensables à la production, pas les actionnaires.

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

Ce vendredi et tous les vendredis de 17 h.15 à 18 h.30 au célèbre carrefour !

Et dimanche 14 juillet, de 9 h.30 à 10 h. devant Monoprix ;

-de 10 h.15 à 10 h.55 devant Intermarché,

Et de 11 h. à midi, au marché Héloïse.

-Lundi 15 juillet, de 18 à 19 heures dans le centre commercial de Saint-Gratien.

Nouveau gouvernement : le patronat fixe la ligne

 Nouveau gouvernement : le patronat fixe la ligne

Publié le 10/07/2024

Alors que les manœuvres politiciennes vont bon train dans le clan macroniste et celui du Nouveau Front populaire, le patronat a tenu à fixer dans tous les cas la ligne que devra suivre le prochain gouvernement : une politique antiouvrière, sans tolérer le moindre écart.

Peu lui importe la dégringolade électorale du clan macroniste aux européennes et aux législatives, le communiqué du Medef du 8 juillet répète à trois reprises que « La politique économique menée depuis neuf ans doit se poursuivre. » De manière encore plus franche, Coirier, président du Mouvement des Entreprises à Taille Intermédiaire (Meti), précise : « Ce sont le Parti socialiste et François Hollande qui ont entamé le redressement compétitif de la France avec le CICE, la simplification du dialogue social, et Emmanuel Macron a amplifié le mouvement à partir de 2017. Cela ne serait pas cohérent de revenir dessus. »

De son côté, Moody’s, une des agences de notation qui attribue, pour le compte des spéculateurs, des notes aux États emprunteurs, menace de baisser celle de l’État français en cas d’abrogation de réformes concernant « la libéralisation du marché du travail et les retraites ».

Le Medef menace lui aussi : « Un alourdissement de la fiscalité sur les particuliers comme sur les entreprises, une revalorisation brutale du smic et une indexation automatique des salaires sur l’inflation, un renoncement à la réforme des retraites ou à celle du marché du travail, un blocage des prix auraient immanquablement des effets récessifs, plongeant la France dans une crise économique profonde et durable. »

La « crise économique profonde et durable » est déjà là et menace de s’aggraver, mais elle n’est pas due à l’augmentation des salaires qui ne suivent plus l’inflation depuis des décennies. Elle n’est pas plus due à l’âge de la retraite qui n’a cessé de reculer. Elle n’est pas non plus due à la hausse de la fiscalité des entreprises et des riches qui n’a cessé de reculer, sous les gouvernements de droite et de gauche. C’est au contraire l’augmentation des profits sur le dos des travailleurs, le parasitisme général de l’ensemble de la bourgeoisie qui entraîne la société vers le chaos et la destruction des forces productives.

Le souci de la bourgeoisie et de ses larbins n’est pas de juguler la crise, mais de la faire payer aux travailleurs. C’est la condition du maintien des profits.

Par le fait qu’elle possède tous les grands moyens de production et d’échange, la bourgeoisie fixe les prix et les salaires, elle ouvre ou ferme les usines, déplace ses capitaux en fonction du profit attendu. Les hommes politiques qui accèdent au gouvernement, à « l’exécutif », quel que soit leur itinéraire politique, ne sont que des exécutants des volontés de cette grande bourgeoisie. Le pouvoir de celle-ci est à l’abri des secousses quand elles se cantonnent au terrain électoral. Mais il n’est pas du tout à l’abri des secousses sociales, car tout le fonctionnement de la société repose sur la classe ouvrière. C’est bien la mobilisation du monde du travail, quelle que soit le futur Premier ministre, qu’il faut préparer.

                                     Christian Bernac (Lutte ouvrière n°2919)