vendredi 5 juillet 2024

JO et enfermement des malades dans le Grand-Est

ARS Grand Est : retour de flamme

Publié le 26/06/2024

L’agence régionale de santé (ARS) du Grand Est a demandé, par courriel, aux établissements de santé d’enfermer les patients en psychiatrie durant le passage de la flamme olympique dans la région.

Cette demande a légitimement suscité la colère du personnel soignant qui combat au quotidien la stigmatisation à laquelle sont confrontés les patients atteints de troubles psychiatriques. Elle a aussi indigné les associations de familles de patients qui font valoir que cette décision est contraire à l’évolution actuelle de la psychiatrie vers une plus grande inclusion dans la société.

Face au tollé, la préfecture prétend qu’il « s’agit d’un examen au cas par cas » et « qu’il n’y a pas d’arrêté préfectoral sur ce sujet ». Après l’éloignement forcé d’une partie des plus démunis de la capitale vers des villes de province, on a une nouvelle manifestation de ce que valent les prétendues valeurs de l’olympisme aux yeux des autorités.

                                                  David Mencas (Lutte ouvrière n°2917)

 

Grève des dockers à Cayenne (Guyane) : au Port Dégrad-des-Cannes

 

Nouvelle grève des dockers pour les conditions de travail

 

 

Mercredi matin 3 juillet, le déchargement d’un porte conteneur a été interrompu par la grève des travailleurs des docks. Ils protestent contre le manque de sécurité au niveau du déchargement et le manque de dialogue de la direction.

         En effet le 7 juin dernier, les dockers s’étaient mis en droit de retrait suite à des problèmes de sécurité, notamment la présence d’une fissure inquiétante sur le quai.

         La direction a fait mine de s’occuper du problème, mais comme rien n’a été fait, les travailleurs ont décidé d’utiliser la seule arme pour se faire entendre : la grève.

         Et ils ont bien raison !!

Commerce avec la peau des salariés : de Cora et Match à Carrefour

 

Carrefour fait ses courses

 

 

Le géant français de la grande distribution Carrefour vient de faire l’acquisition pour un milliard d’euros des chaînes Cora (60 hypermarchés) et Match (115 supermarchés), jusqu’alors propriétés du groupe belge Louis Delhaize. Les travailleurs de Carrefour, à qui les patrons du groupe expliquent n’avoir pas assez d’argent pour augmenter les salaires, apprécieront.

         Quant aux 22 000 salariés de Cora et de Match, ils sont prévenus : pour dégager des profits, ils vont devoir en passer par une « accélération de la performance commerciale des magasins » et par une « optimisation des coûts », autrement dit par un durcissement de l’exploitation...

         Dans la grande distribution, le grand jeu de Monopoly continue, avec la peau des travailleurs. Vivement qu’ils rendent aux exploiteurs la monnaie de leur pièce !