Gaza :
les massacreurs et ceux qui les arment
Publié le 10/04/2024
Pendant que le président
américain Biden, et ses diplomates à l’ONU, bavardent à propos d’un
cessez-le-feu à Gaza, l’État américain continue d’armer IsraëI.
Ces derniers jours Biden a
autorisé le Pentagone à livrer 25 avions de chasse F-35 – les plus modernes – à
l’armée de l’air israélienne pour une valeur de 2,5 milliards de dollars.
Cette livraison est accompagnée de 500 bombes MK82 de 250 kilos et de 1
800 bombes MK84 de 1 000 kilos. Ce sont des bombes de ce type qui ont
détruit des immeubles entiers, le 31 octobre dernier dans le camp de
Jabalya, tuant une centaine de réfugiés selon l’ONU.
Un porte-parole du Pentagone a
justifié ainsi la livraison de ces armes de destruction massive : « Les
États-Unis continuent de procurer l’assistance nécessaire à la sécurité de
notre allié Israël qui doit se défendre du Hamas. » En quoi les immeubles
de Gaza menacent-ils les Israéliens ? En quoi des avions de chasse et des
bombes si lourdes permettent de défendre qui que ce soit contre des terroristes
?
La France contribue elle aussi à
l’armement d’Israël, même si c’est dans une bien moindre mesure que les États-
Unis, ou que l’Allemagne et l’Italie, respectivement deuxième et troisième
fournisseurs d’armes à Israël. Depuis dix ans, la France lui a vendu pour 208 millions
d’euros de matériel militaire, comprenant des bombes, des roquettes et des
missiles. Le gouvernement français prétend ne pas livrer d’armes utilisées au
cours du conflit actuel, mais il a autorisé, fin octobre 2023, la livraison
d’au moins 100 000 pièces de cartouches pour des fusils mitrailleurs
susceptibles d’être utilisés contre des civils à Gaza.
Sans le soutien et les armes
fournies par les puissances impérialistes, l’État israélien n’aurait pas eu les
moyens de mener six mois de bombardements intensifs et de se livrer au massacre
de plus de 32 000 Palestiniens de Gaza.
Lucien Détroit (Lutte ouvrière
n°2906)
Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :
-Aujourd’hui lundi 15 avril : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets
à Saint-Gratien.
Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est
aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la
Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.
Jusqu’au 21 avril : 15 euros