vendredi 12 avril 2024

Philippines : grandes manœuvres impérialistes

 

Les vrais incendiaires

 

 

 En mer de Chine méridionale, la Chine a fait circuler des vaisseaux militaires, ce que la presse occidentale aux ordres considère comme une provocation à la guerre. Mais dans le même temps, les États-Unis, le Japon et l’Australie se livrent loin de leurs propres côtes à de grandes manœuvres militaires autour des Philippines...

Dans un monde dominé par quelques grandes puissances impérialistes, leurs porte-avions, leurs bombes et leurs missiles portent la guerre partout. Ce sont eux les incendiaires, prêts à précipiter des populations entières vers des massacres pour que la planète leur obéisse au doigt et à l’œil.

Fonction publique, Guerini : provocation anti-ouvrière

 

Ce sont de tels larbins de la bourgeoisie qu’il faut mettre à la porte

 


 

Stanislas Guerini, le ministre de la Fonction publique, voudrait qu’on « lève le tabou du licenciement » pour les fonctionnaires.

Parler de licencier plus facilement les aides-soignantes, les enseignants ou les agents municipaux, alors qu’au contraire les services à la population manquent de bras, c’est de la provocation.

C’est laisser entendre que les dysfonctionnements dans la santé, l’éducation et ailleurs seraient dû à l’incompétence des travailleurs. Et tenter de masquer les responsabilités de la classe dirigeante et de ses serviteurs. À l’évidence, ce sont eux qu’il faut mettre à la porte !

Européennes 2024, Lutte ouvrière-Le camp des travailleurs Nous sommes internationalistes

 Nous sommes internationalistes

 

 

Lutte Ouvrière se revendique de l’internationalisme. Le capitalisme s’est développé à l’échelle internationale, étendant le marché et la division internationale du travail au niveau mondial. De ce fait, la classe ouvrière sur laquelle repose l’exploitation capitaliste est une classe internationale.

La classe ouvrière a les mêmes intérêts, à l’échelle du monde, opposés à ceux de la bourgeoisie, à commencer par celle de son propre pays. La « patrie » que les classes dominantes voudraient nous voir vénérer résulte, dans bien des cas, de marchandages sanglants, de spoliations éhontées, faits sur le dos des peuples. Les frontières restent indispensables à la bourgeoisie parce que les États lui servent d’instruments politiques pour défendre ses intérêts. « Les prolétaires n’ont pas de patrie », constatait déjà le Manifeste du Parti Communiste écrit par Marx et Engels à la veille de la révolution de 1848. L’internationalisme prolétarien repose sur l’idée fondamentale que le prolétariat ne peut s’émanciper, renverser définitivement le pouvoir de la bourgeoisie et réorganiser l’économie qu’à l’échelle internationale.

Sous le règne du capital, la mondialisation signifie la domination, sur la planète, des grandes puissances et de leurs capitaux, c’est-à-dire de l’impérialisme. Celui-ci impose à tous les pays pauvres une véritable dictature économique et, la plupart du temps, des régimes corrompus et dictatoriaux. Les courants nationalistes des pays pauvres veulent, au mieux, desserrer l’étau des grandes puissances. Mais les peuples opprimés ne peuvent s’émanciper de l’emprise politique directe de l’impérialisme, et de son emprise économique que par la destruction du système impérialiste dans son ensemble, c’est-à-dire par le renversement de l’organisation de l’économie capitaliste à l’échelle de la planète : la révolution mondiale.

Argenteuil, impasse Carême Prenant, quand l’imbroglio tarde à se dénouer

Des habitants à la peine

 

 

Avant séparation renforcée des passants

La situation n’avance apparemment guère dans l’affaire de l’immeuble en péril de l’impasse Carême Prenant. Problèmes structurels que nous avons déjà évoqués dus à la nature du sol et des constructions, mais aussi question d’initiatives qui n’auraient pas dû avoir lieu de la part de résidents.

         En attendant la solution est au point mort.

         Voilà un sujet qui devrait mobiliser bien davantage les édiles et tous les services concernés.

         D’autant plus que pour le centre commercial Côté Seine, la situation actuelle de l’impasse Carême Prenant n’aide pas à attirer la clientèle. DM

 

jeudi 11 avril 2024

Collégiens agressés : la violence de la société. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière à paraître

 Collégiens agressés : la violence de la société

 Publié le 10/04/2024

Le tabassage atroce de deux collégiens par d’autres jeunes, qui a mené l’une, Samara, dans le coma le 2 avril, et l’autre, Shemseddine, à la mort deux jours après, vont-ils être l’occasion d’une campagne contre les plus pauvres ? En tout cas, une récupération a commencé dans ce sens.

Au-delà de leur violence extrême, l’effroi suscité par les deux agressions provient de leur caractère collectif, prémédité. Dans le cas de Samara, à Montpellier, il semble qu’un appel au lynchage ait circulé sur les téléphones à partir d’une photo jugée provocante, imputée à tort à la jeune fille, qui était par ailleurs victime de harcèlement.

Que les réseaux sociaux servent de caisse de résonance est indéniable, mais cette violence absurde est avant tout le reflet de celle de la société. Que l’on soit victime de licenciement, de la pauvreté ou même des conséquences d’une guerre, on subit la même violence. Cette réalité est si prégnante qu’une partie des jeunes l’intègrent. Alors, il faudrait d’abord que chacun se sente protégé au sein de la société et non écrasé par elle.

Macron au contraire a vu dans ces crimes l’occasion de servir sa propre démagogie. Il a d’une part repris la rengaine suivant laquelle l’école devrait « rester un sanctuaire », comme lors de l’assassinat du professeur Dominique Bernard. S’en sont suivi des annonces qui auront peu de chances d’être suivies d’effet, comme la création d’internats, et d’autres qui ne coûtent rien, comme l’obligation de déposer les téléphones dans des boîtes à l’entrée des collèges. La perspective de protéger les établissements scolaires est parfaitement illusoire. L’école est dans la société, elle en est par bien des aspects un reflet.

Mais le pouvoir a également, sans surprise, agité la perspective de la répression. Si Attal n’a parlé que de renforcer les mesures disciplinaires à l’école, en particulier dès le primaire, Macron est allé plus loin. Il a évoqué la création des centres fermés pour les jeunes qui pourraient « dériver », dont beaucoup seraient issus de familles monoparentales ou de l’Aide sociale à l’enfance. En fait, il insinue, comme après les émeutes qui ont suivi la mort de Nahel en juin dernier, que les responsables sont les parents en proie aux difficultés sociales. Des propos destinés à cacher la responsabilité de ceux qui profitent des richesses et imposent aux autres de vivre dans une jungle capitaliste.

                                                       Thomas Baumer (Lutte ouvrière n°2906)

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Vendredi 12 avril : de 15h40 à 16 h40 au marché du Val-Nord ;

-et de 17 h.15 à 18 h.15, « Carrefour Babou » ;

-Samedi 13 avril : de 10 h.30 à midi Centre Cl de la cité Joliot-Curie,

- et de 11 h à midi au marché de la Colonie ;

-Lundi 15 avril : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien.

 

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

 

15 euros jusqu’au 21 avril : mdommarie@aol.com