dimanche 6 août 2023

Le blog Lutte ouvrière d’Argenteuil prend des vacances. Il en profite pour vous proposer de bonnes lectures (5) : Guerre et térébenthine de Stefan Hertmans, Folio

Prendre l’air, respirer, faire un break

Un peu d’espace

         Eh oui, il en a bien besoin. Une année active derrière nous. Une autre semblable, voire encore davantage nous espérons, cela signifierait que les combats avancent. Mais un petit temps de repos ne lui fera pas de mal. Reprise : le samedi 26 août au matin. Bien sûr, si des évènements de grande importance l’exigeait, il reprendrait ponctuellement son service. En attendant, chacun dispose de notre site à l’échelle du pays qui lui ne prend pas de vacances : lutte-ouvrière.org .

         Chaque jour néanmoins, vous trouverez sur lo argenteuil un conseil de mes très bonnes lectures de ces deux dernières années.

         Pour terminer, bonnes vacances à ceux qui filent vers l’ailleurs, courage et tranquillité aux autres qui restent at home. Et comme je le dis chaque jour sur Facebook, en le pensant vraiment, Salut et fraternité. Dominique

 

Les prochaines permanences prévues :

-Vendredi 25 août, de 17 h.15 à 18 heures 15.

-Vendredi 1er septembre, de 17 h.15 à 18 heures 15.

Toutes les semaines sauf le numéro du 18 août, l’hebdomadaire Lutte ouvrière sera en vente au Presse-papier.

 

Guerre et térébenthine de Stefan Hertmans, Folio

 


 

C’est un récit de vie où il est question de la Belgique, de Gand, d’amour, des écueils de la vie, et du devenir de la société lorsqu’elle vient anéantir tout ce qui précède. Et quand on est confronté à l’horreur de la Première guerre mondiale… En Belgique, cette dernière prit une dimension toute particulière, dans le pays plat de Flandres, entre eau omniprésente et canaux ; pas facile alors de se protéger et d’échapper à la mort.

         Et il y a la peinture… qui marqua cette vie aussi profondément que cette Guerre. Guerre et térébenthine, un titre qui la résume justement. Une belle narration écrite à partir des notes retrouvées du grand-père et portée par une fine écriture. La lecture devient alors doux breuvage que l’on sirote en tournant délicieusement les pages. C’est là vraiment le cas.

 

samedi 5 août 2023

Le blog Lutte ouvrière d’Argenteuil prend des vacances. Il en profite pour lire de bonnes lectures (4) : Éclairs lointains de Heinrich Gerlach, Le Livre de Poche

 

Prendre l’air, respirer, faire un break

Un peu d’espace

         Eh oui, il en a bien besoin. Une année active derrière nous. Une autre semblable, voire encore davantage nous espérons, cela signifierait que les combats avancent. Mais un petit temps de repos ne lui fera pas de mal. Reprise : le samedi 26 août au matin. Bien sûr, si des évènements de grande importance l’exigeait, il reprendrait ponctuellement son service. En attendant, chacun dispose de notre site à l’échelle du pays qui lui ne prend pas de vacances : lutte-ouvrière.org .

         Chaque jour néanmoins, vous trouverez sur lo argenteuil un conseil de mes très bonnes lectures de ces deux dernières années.

         Pour terminer, bonnes vacances à ceux qui filent vers l’ailleurs, courage et tranquillité aux autres qui restent at home. Et comme je le dis chaque jour sur Facebook, en le pensant vraiment, Salut et fraternité. Dominique

 

Les prochaines permanences prévues :

-Vendredi 25 août, de 17 h.15 à 18 heures 15.

-Vendredi 1er septembre, de 17 h.15 à 18 heures 15.

Toutes les semaines sauf le numéro du 18 août, l’hebdomadaire Lutte ouvrière sera en vente au Presse-papier.

 

Éclairs lointains de Heinrich Gerlach, Le Livre de Poche

 


Fin août 1942, la bataille de Stalingrad (aujourd’hui Volgograd) commençait. Elle s’acheva six mois plus tard par la reddition de l’armée allemande qui s’était laissée encerclée dans cette ville entre Volga et Don, alors qu’elle comptait poursuivre sa route vers le Caucase. Cette bataille fut la plus effroyable de tous les temps avec ses 2 millions de victimes.

         Heinrich Gerlach, sous-officier allemand, écrivit ce roman-récit alors qu’il était prisonnier en Union soviétique.

         Un roman de l’horreur. Il faut s’accrocher, mais c’est l’occasion de mesurer l’ampleur de ce désastre humain.

         À rapprocher du gigantesque roman de Vassili Grossman, sur l’URSS stalinienne bousculée par cette bataille épique, Vie et destin. Ce livre qui demeure pour moi le sommet de la littérature du XXème siècle. À lire en second après Éclairs lointains dans lequel il y a en revanche bien peu d’espoir. DM

vendredi 4 août 2023

Le blog Lutte ouvrière d’Argenteuil prend des vacances. Il en profite pour lire de bonnes lectures (3) : Nadia Hashimi, Si la lune éclaire nos pas, Milady

Prendre l’air, respirer, faire un break

 

Un peu d’espace

         Eh oui, il en a bien besoin. Une année active derrière nous. Une autre semblable, voire encore davantage nous espérons, cela signifierait que les combats avancent. Mais un petit temps de repos ne lui fera pas de mal. Reprise : le samedi 26 août au matin. Bien sûr, si des évènements de grande importance l’exigeait, il reprendrait ponctuellement son service. En attendant, chacun dispose de notre site à l’échelle du pays qui lui ne prend pas de vacances : lutte-ouvrière.org .

         Chaque jour néanmoins, vous trouverez sur lo argenteuil un conseil de mes très bonnes lectures de ces deux dernières années.

         Pour terminer, bonnes vacances à ceux qui filent vers l’ailleurs, courage et tranquillité aux autres qui restent at home. Et comme je le dis chaque jour sur Facebook, en le pensant vraiment, Salut et fraternité. Dominique

 

Les prochaines permanences prévues :

-Vendredi 4 août, carrefour Babou, de 17 h.15 à 18 h.15.

-Vendredi 25 août, de 17 h.15 à 18 heures 15.

-Vendredi 1er septembre, de 17 h.15 à 18 heures 15.

Toutes les semaines sauf le numéro du 18 août, l’hebdomadaire Lutte ouvrière sera en vente au Presse-papier.

 

Nadia Hashimi, Si la lune éclaire nos pas, Milady

 


 

Ce roman porte sur les migrations qui ont marqué l’histoire de l’Asie, de l’Afrique et bien sûr de l’Europe, avec l’hécatombe de ses victimes que nous connaissons.

         C’est d’une de ces nombreuses histoires familiales afghane marquées de drame de l’émigration qu’a construit l’auteur qui a des liens et une expérience particulière de l’Afghanistan.

         Ce n’est pas un récit particulier, mais c’est une sorte de synthèses de toutes les données d’une telle migration, emblématique du phénomène général. Des données, des difficultés bien sûr et c’est peu de le dire, des multiples chausse-trapes, mais aussi des interrogations qui naissent pour celui qui quitte un univers plus ou moins de quiétude et de stabilité, pour un long voyage marqué de multiples aventures où le hasard des rencontres et des situations de choix est essentiel, pour le meilleur mais aussi pour le pire.

         Une des données de la réussite de ce roman est l’écriture sans fioriture de l’auteur, faite de phrases courtes qui disent l’essentiel.