Électricité, coupures, restrictions… : conséquences de la spéculation

Des restrictions abjectes

 

 

Les fournisseurs d’électricité annoncent un record de factures impayées pour l’année 2022. Le nombre d’interventions contre les foyers les plus précaires a atteint 863 000, une hausse jamais vue de 10 % en un an. Ces interventions vont de la coupure nette de l’électricité à la réduction drastique de la puissance, ce qui dans tous les cas plonge ces personnes dans un dénuement encore plus profond.

         Des restrictions d’autant plus abjectes que les impayés font suite à la flambée spéculative des prix de l’électricité qui ont permis une explosion des profits des fournisseurs d’énergie.

 

Provisions de charges, loyers, l’organisation des locataires, la seule voie

Cité Allende de Saint-Denis (93) : habitants en colère

 

 

A la cité Allende, les locataires de LogiRep ont eu la mauvaise surprise de découvrir que l’eau chaude était passée de 11€ le m3 à 17€ et le loyer augmenté de 3,5%. Aussitôt un groupe, surtout de femmes qui avaient participé il y a 2 ans au Collectif Allende contre les sur facturations d’eau a lancé une pétition. Les habitants signent massivement. « Ce n’est pas de l’or ou du pétrole qui coulent dans nos tuyaux ! ». Des dizaines de locataires de LogiRep Allende se sont réunis pour protester contre ces hausses, réunions organisées par l’Amicale et le Collectif. 

         S’il y a 2 ans LogiRep avait annulé les sur facturations qui concernaient le tiers des habitants, cette fois LogiRep a tout le monde sur le dos ! Car certains habitants voient leur facture augmenter de 100 euros par mois et ils ne veulent pas choisir entre se laver ou faire la vaisselle.

         Rien ne va. Par exemple, dans une réunion des locataires, il a été soulevé que l'eau chaude n’était pas aux normes. La température est comprise entre 35 et 50 degrés, alors que réglementairement elle devrait être à plus de 50 degrés pour éviter tout risque de légionellose. Mais dans cette cité construite dans les années 70, tout le réseau est vétuste, entartré, provoquant fuites permanentes et défauts de chauffage l’hiver.

 

SNCF Nantes : la grève continue.

« L’arme des travailleurs, c’est la grève »

 

Au cours d’une précédente AG SNCF à Nantes

Depuis le 7 mars, les cheminots de Nantes sont en grève, avec une participation plus forte à chaque journée de manifestation. Ainsi, le mardi 28 mars, une centaine de grévistes se sont retrouvés en Assemblée Générale en gare et ont voté la continuation de la grève. Le lendemain, sur les piquets de grève et en AG, le caractère tardif de la nouvelle date nationale, proposée par l’intersyndicale le 6 avril, a été critiqué mais dès le mercredi 29, l’envie de continuer la grève s’est à nouveau exprimée et sa reconduction a été votée jusqu’au 6 avril.

Même s’ils ne sont pas toujours majoritaires, des travailleurs d’autres secteurs sont également en grève : éboueurs, salariés de l’incinérateur et de la métropole. Des actions permettent aux grévistes de se rendre visibles chaque jour, comme en participant jeudi 30 mars à la manifestation contre les violences policières qui a rassemblé devant la préfecture plusieurs milliers de personnes. Comme le disait un de ceux qui a pris la parole à cette occasion, « notre arme à nous les travailleurs face à ce gouvernement et à ces violences, c’est la grève ! »

 

Pour le 6 avril, les cars prévus par la CGT dans le Val d’Oise

 

Les prochaines permanences Lutte ouvrière prévues :

-aujourd’hui dimanche 2 avril, de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du Centre,

-et de 11 h. à midi, marché Héloïse ;

-lundi 3 avril, de 18 h. à 19 h. au centre commercial des Raguenets ;

-mercredi 5 avril, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.