mercredi 22 mars 2023

Prix : leurs prévisions, nos perspectives

 

Démentons ces experts au service du Capital

 

La Banque de France annonce un pic d’inflation en juin et ne prévoit pas de baisse des prix alimentaires d’ici 2025. Elle prévoit par contre que les hausses de salaires seront inférieures à l’inflation et que le chômage va augmenter.

         Il faudrait donc que les travailleurs acceptent de continuer à s’appauvrir ? Démentons ces experts, en imposant par les grèves l’augmentation des salaires, et leur indexation sur les prix, à financer sur les milliards de profits annoncés par les grandes entreprises.

Éboueurs : vive la grève des éboueurs de la Capso (Saint-Omer) !

Un exemple à suivre pour l’ensemble des travailleurs !

 

 

Depuis le vendredi 17 mars, les éboueurs de la Communauté de Communes du Pays de Saint-Omer (Capso) sont en grève pour s’opposer à la réforme des retraites que Macron veut imposer. La grève est largement majoritaire parmi les travailleurs du ramassage du dépôt d’Arques. Les travailleurs en grève ont organisé un piquet de grève pour que la direction ne puisse casser la grève en faisant faire les tournées par des intérimaires ou par des entreprises privées.

         Les éboueurs de la Capso sont d’autant plus remontés contre cette réforme qu’ils ont perdu le statut d’éboueur, ils ont aujourd’hui le statut d’agent technique, ce qui signifie que si la loi passait, ils ne pourraient partir avant 64 ans (contre 57 ans aujourd’hui pour ceux qui ont le statut d’éboueurs).

         Sur le piquet de grève, beaucoup expriment leur colère, face à un gouvernement qui veut les faire mourir au travail ou finir leur vie avec une pension de misère.

         Les travailleurs sont déterminés à ne pas lâcher et ont voté la grève jusqu’au jeudi 23 mars au moins.

         Un exemple à suivre pour l’ensemble des travailleurs ! La force des travailleurs, c’est la grève !

 

Argenteuil mardi 28 mars. Se rassembler pour la défense de l’espace Jean Vilar et d’une salle des fêtes communale à Argenteuil. Rappel des raisons que nous avons tous de nous rassembler (2)

 

Le projet Fimmu veut créer de l’irréversible désastreux

 

 

C’est une énorme verrue que le promoteur et la municipalité veulent installer en bord de Seine sur l’espace naturé Jean Vilar. Si cela se faisait, cela aurait des conséquences irréversibles.

         C’est vrai, en la matière, la Ville d’Argenteuil s'y connaît. Comment a-t-elle pu accepter la construction de la D311 qui a opéré une coupure radicale entre le bourg et son fleuve ? Cela date du début des années 1970, mais est-ce une raison de vouloir réitérer, doubler une telle catastrophe ?

         En outre, l’ancienne « île » dont le bras fut comblé il y a deux siècles (le boulevard Héloïse occupe la place de ce bras) a été grignoté davantage dans les décennies qui ont suivi. Mais le parking Jean Vilar, le complexe du même nom, le marché couvert, les installations sportives l’ont fait à la marge, et dans un cadre qui demeurait en partie arboré. Et il ne faudrait pas grand-chose pour qu’il le redevienne davantage.

         Pas question d’accepter ce caractère irrémédiable du projet Fimmu. Montrons-le nombreux mardi 28 mars dès 17 h.30 devant l’hôtel de ville. DM