samedi 4 mars 2023

Carrefour Belle-Epine (Thiais 94) : de plus en plus fort

Un Carrefour, mais toujours un boulevard d’exploitation

 

 

La recherche de profits retombe sur les clients et le personnel. Côté personnel, c'est le projet TOP en caisse, avec chasse aux temps morts et polyvalence. Une manière pour la direction de restructurer pour rendre le magasin plus rentable... sur le dos du personnel. Il manque de personnel : on voit de plus en plus souvent les chefs de secteur et le directeur faire de la manutention dans les rayons et en dehors. Au début de la semaine, les commandes n’ont pas été faites aux fruits et légumes : plus une tomate dans le magasin et la travée bio vide. A force de sous-effectif, ça finit par se voir. Avec leurs économies de bouts de chandelles, ils finissent par mettre en danger la sécurité de tout le magasin : les issues de secours sont souvent obstruées par des palettes qui tardent à être descendues dans les réserves ou dont les produits tardent à être mis en rayon.

         Selon le journal Le Parisien, le panier de courses de base a augmenté de 15% depuis février 2022, il faut imposer que les salaires et les pensions soient augmentés et indexés sur la hausse des prix... réelle. Côté Carrefour, les coffres-forts sont pleins : le groupe a annoncé 1,35 milliard d'euros de bénéfice, soit une hausse de 26 % par rapport à 2021. A part ça, il n' y a pas de quoi augmenter les salaires ou baisser les prix pour les clients ! 800 millions d’euros vont être dépensés par Carrefour pour racheter ses propres actions et en faire augmenter la valeur. Ceux-là, quand ils ne sont pas ingénieux pour faire travailler plus, ils le sont pour faire gonfler artificiellement leurs profits.

 

vendredi 3 mars 2023

Véran : Guignol représente le gouvernement

Un air de fin… de son monde

 

 

Au risque de se ridiculiser, Véran, le porte-parole du gouvernement, a pris son ton le plus gravissime pour expliquer doctement les risques qu’une grève ample le 7 mars ferait courir : « Mettre le pays à l’arrêt, c’est prendre le risque d’une catastrophe écologique, agricole, sanitaire, voire humaine dans quelques mois… ». C’est-à-dire exactement ce que provoque déjà le règne de la bourgeoisie…

         Une grève ample et prolongée, c’est la machine à profit des capitalistes qui s’arrête. Et c’est vrai que pour Véran, le gouvernement et Macron ce serait proche de la fin de leur monde.

 

Les prochaines permanences prévues.

-aujourd’hui vendredi 3 mars, de 15 h.40 à 16 h.40, marché du Val-Nord ;

-et de de 17 h.15 à 18 h.15 au carrefour Babou ;

-samedi 4 mars, de 10 h. à 10 h.30 marché des Coteaux ;

-de 10 heures à midi, devant Monoprix ; (sous réserve)

-de 10 h.15 à midi, devant Auchan, au Val-Sud ;

-de 10 heures 15 à midi, carrefour Babou ;

-de 10 h.30 à midi, centre commercial de La cité Joliot-Curie ;

-et de 11 h. à midi, marché de la Colonie ;

-dimanche 5 mars, de 10 h.15 à 10 h.55, devant l’Intermarché du centre ;

Et de 11 h. à midi, marché Héloïse ;

-lundi 6 mars, de 18 à 19 heures, centre commercial des Raguenets, à Saint-Gratien ;

-mercredi 8 mars, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,5 euro), et Lutte de classe (2,5 euros) n° 230 qui vient de paraître en vente :

           -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (le journal seulement) et à la librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri (On y trouve aussi la LDC) 

 



Le samedi 11 mars 2023

Banquet fraternel 2023 des Amis de Lutte ouvrière à Argenteuil

Réservez vos places dès maintenant

17 euros et 8 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans

Pour nous joindre : MDommarie@aol.com

 

« Le 7 mars est une étape, il va falloir continuer". Jean-Pierre Mercier chez BFM TV sur le 7 mars et les salaires » Moins de 4 mn

Planning familial de Bordeaux : s’opposer aux attaques réactionnaires

 

L’extrême droite : sur la pourriture d’une société capitaliste en crise

 

 

Pour la deuxième fois en deux semaines, un des locaux du Planning familial de Bordeaux a fait l’objet de tags réactionnaires et anti-IVG signés par un groupuscule d’extrême droite.

         Ce groupuscule s’en est pris aussi il y a quelques mois à un local de l’ASTI, une association de travailleurs immigrés, et à des passants dans le quartier Saint-Michel. L’extrême droite s’en est également prise à des locaux syndicaux, en voulant incendier l’Union locale de Mérignac.

         Et l’État et la police laissent faire…

         Heureusement, à chaque fois, des centaines de personnes se rassemblent et protestent. Cette fois, 500 personnes se sont rassemblées. Elles ont également clamé « de l’argent il en faut pour les plannings familiaux ».

         L’extrême droite pousse sur la pourriture d’une société capitaliste en crise. En s’en prenant aux femmes, aux travailleurs immigrés, aux syndicalistes, elle s’en prend à tous les travailleurs.