lundi 23 janvier 2023

Capitalisme, capitalistes : l’État protège leur anonymat et leur prédation

Certes, ils ont des choses à cacher…

 


Le gouvernement vient de rétablir l'accès aux données permettant de connaître l'identité des propriétaires des sociétés françaises... de façon provisoire.

         Ce n'est qu'en 2021 que ces informations sont devenues publiques, sur un site géré par l'Institut national de la propriété industrielle. Mais des propriétaires ont saisi la Cour de justice de l'Union européenne, qui a jugé cet accès illégal, au nom du respect de la vie privée. Et début 2023, ces données n'étaient plus accessibles.

         Pour les travailleurs la « vie privée » n'existe pas, les patrons et l'État connaissent au centime près ce qu'ils touchent. Une transparence que les capitalistes refusent. Auraient-ils des choses à cacher ?

 

Idéologues et serviteurs de la bourgeoisie : obsédés par la soit disant « paresse » des travailleurs

 

La retraite anticipée pour ces serviteurs de la bourgeoisie !

 

 

Des journalistes, des sociologues ou des patrons s'enflamment car l'hostilité à la réforme des retraites serait pour eux une démonstration supplémentaire qu'une forme de fainéantise générale se serait emparée du pays, en particulier depuis les confinements du Covid-19.

         Cette apologie du travail est particulièrement grossière quand des millions de travailleurs sont condamnés au chômage, aux contrats courts, au temps partiel imposé parce que le patronat y trouve son intérêt. Surtout, ce goût de l'effort vient de fanatiques du travail qui, à genoux devant le capital, ne prennent jamais le chemin de l'atelier, du chantier, du service hospitalier et du bureau où chaque journée travaillée vous essore un peu plus.

         Pour ces apôtres du travail forcé, vive la retraite anticipée !

Emplois menacés : les employés de Go Sport face à leur patron voyou

Les vautours, et ce n’est pas gentil pour les oiseaux

 

 

L'emploi des 2 160 salariés de Go Sport est menacé, leur entreprise ayant été placée en redressement judiciaire, jeudi 19 janvier. Le patron, Michel Ohayon, s'est spécialisé dans le rachat d'entreprises en difficulté pour 1 euro symbolique pour ensuite les dépouiller.

         Après avoir racheté Go Sport à la société Rallye, il l'a délesté de 50 millions d'euros, d'abord pour payer les salaires des employés de Camaïeu, avant de les envoyer à Pole emploi en décembre dernier, puis pour racheter les 21 magasins de vêtements Gap.

         Les patrons voyous comme Ohayon ne sont pas des moutons noirs dans un troupeau bien blanc. Dans le monde capitaliste, ces comportements criminels sont la règle.