mercredi 11 janvier 2023

Retraites : dès le 19 janvier, répondre par la mobilisation des travailleurs à leurs attaques

La guerre est déclarée !

 

 

Le nouveau chantier de démolition des retraites est officialisé : Macron et Borne ont décidé de faire tomber le couperet à 64 ans qui est de 62 ans actuellement, avec une augmentation d’un mois par trimestre à partir de septembre 2023, avec une augmentation de la durée de cotisation. Ils viennent de passer dans les semaines qui viennent un marché avec la droite pour s’assurer d’une majorité à l’Assemblée. Macron souhaite qu’elle s’applique dès la fin de l’été.

         Quand le gouvernement se pose en sauveur du système des retraites, il ment comme un arracheur de dents. Le conseil d’orientation des retraites l’a écrit noir sur blanc : le système n’est pas menacé sur le long terme.

         Alors, pourquoi un tel acharnement ? Parce qu’il manquerait 10 milliards dans les caisses de retraite, et ce, pendant quelques années, un rien comparé aux aides gigantesques dont bénéficie le grand patronat, 10 milliards, le huitième des 80 milliards que les actionnaires du CAC 40 vont empocher cette année.

         Tant que nous ne nous faisons pas respecter, tant que notre sort est entre les mains du grand patronat et de ses pantins du genre de Macron, il ne faut pas nous attendre à être traités autrement.

         Mais l’avenir appartient aux travailleurs et à leurs luttes. Il se joue dès aujourd'hui dans notre capacité à défendre nos retraites mais aussi nos salaires. Et rien n’est joué d’avance !

         Il faut trouver en nous-mêmes l’énergie et la détermination pour faire reculer Macron.

         Pour l’instant, l’opposition massive à cette attaque n’est mesurée qu’au travers des sondages. Eh bien, il va falloir l’exprimer dans les entreprises au travers des grèves et dans la rue avec des manifestations de masse, d’autant plus que le gouvernement craint les réactions du monde du travail !

         Pour commencer, préparons la grève et les manifestations appelées par l’ensemble des confédérations syndicales le jeudi 19 janvier.

 

Les prochaines permanences prévues.

-aujourd’hui mercredi 11 janvier, de 11 h. à 11h.30 au marché des Champioux ;

-demain jeudi 12, de 18 heures à 18 heures 30, centre commercial, terrasse du Val-Nord ;

-vendredi 13 janvier, de15 heures 30 à 16 heures 40, marché du Val-Nord ;

-et de 17 h.15 à 18 h.15 au carrefour Babou ;

-samedi 14 janvier, de 10 h. à 10h.30, devant Monoprix ;

-de 11 heures à midi, centre commercial Joliot-Curie ;

-et de 11 h. à midi, marché de la Colonie ;

-lundi 16 janvier, de 18 à 19 heures, centre commercial des Raguenets, à Saint-Gratien ;

-mercredi 18 janvier, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

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Le samedi 11 mars 2023

Banquet fraternel 2023 des Amis de Lutte ouvrière à Argenteuil

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17 euros et 8 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans

Pour nous joindre :

Lo.argenteuil@gmail.com

 

Brésil : démonstration de force réactionnaire

À réfléchir sérieusement

 


A Brasilia, des milliers de manifestants, soutiens de Bolsonaro qui a perdu les élections présidentielles en fin d’année, ont occupé les bâtiments symboles du pouvoir fédéral, rappelant l’attaque de l’extrême droite américaine sur Capitole à Washington, deux ans plus tôt.

         Nostalgique de la dictature des années 1960, Jair Bolsonaro s’est distingué par sa politique anti-ouvrière et anti-pauvre et ses idées rétrogrades et racistes, mortelles pour la classe ouvrière, car elles la divisent et l’affaiblissent. Ses partisans viennent de montrer qu’ils sont prêts à s’imposer, aujourd’hui contre Lula, et demain peut-être contre les travailleurs qui ne veulent pas marcher au pas.

         Ce ne seront ni Lula, ni l’appareil d’État qui les en protégeront. Il faudra compter sur les capacités d’organisation de la classe ouvrière, sa force et sa détermination à faire valoir ses intérêts.

 

Argenteuil, les médiathèques, un service public de culture et d’éducation qui devrait être la priorité des priorités

 

Il ne l’est pas à Argenteuil

 

 

C'est mon portable qui éclaire... une réalité beaucoup plus sombre

La fermeture pour travaux de la médiathèque Robert Desnos du Val-Nord a été repoussée de trois mois. C’est heureux lorsque l’on sait que le projet de substitution partielle du maintien d’un service de médiathèque à la salle Saint-Just a été abandonné. Ce délai laisse à la municipalité la possibilité de revenir sur cette décision incompréhensible.

         Du côté de la médiathèque principale du Centre-ville qui a bénéficié d’une transformation partielle, il y a tout de même un certain nombre de problèmes. Celui qui est majeur actuellement est celui de l’éclairage. Il est insuffisant dans la salle des collections-adultes, et l’est encore davantage dans la nouvelle salle de travail destinée en particulier aux élèves et étudiants de la Ville qui devraient bénéficier de conditions particulièrement adaptées.

         Certes, il y aura une seconde phase de travaux. Mais avec de l’intérêt, la situation doit pouvoir être améliorée dès maintenant. DM