mercredi 28 décembre 2022

Argenteuil, discussion du futur Plan Local d’Urbanisme intercommunal, très loin des habitants, et des silences éloquents

 

Pas d’avis sur la catastrophe environnementale Jean Vilar ?

 


Très loin, très loin de la population, une nouvelle enquête environnementale a lieu jusqu’à début janvier en vue de l’élaboration d’un Plan Local d’Urbanisme Intercommunal concernant Boucle Nord de la Seine, un des établissements de la Métropole du Grand Paris dont relève Argenteuil. Ces établissements ont dorénavant la compétence de décision sur l’urbanisme et les PLU.

         Non seulement la population est à des années-lumière de ce genre de procédure, mais cette dernière évite ce qui gêne.

         Rien de nouveau sous le soleil.

         Sur le sujet pourtant, et cela serait déjà bien plus utile aux habitants d’Argenteuil qui se battent pour une ville conforme à leurs souhaits, serait d’entendre les différents maires de Boucles nord de la Seine sur le projet Fiminco d’Argenteuil. S’ils ont cette compétence de délivrer le plan d’urbanisme intercommunal et les futurs PLU locaux, c’est donc qu’ils doivent bien avoir une idée sur le sujet. Nous pensons en particulier aux édiles de Gennevilliers et de Colombes, l’un membre du PCF, l’autre de la mouvance écologiste. D’autant plus qu’ils ont des proches dans la Comité Jean Vilar qui combat ce projet DM

Salaires, répandons le parfum de colère. Chez Séphora comme partout…

 

Un jour, il faut que ça craque

 


 

Vendredi 23 décembre environ quarante travailleuses de la région parisienne se sont rassemblées devant le magasin Sephora de La Défense. Elles revendiquent le paiement du 13ème mois, des vraies augmentations de salaire, le refus de la modulation des horaires. La direction de l’enseigne de parfums voudrait les faire travailler 44 heures par semaine pendant seize semaines dans l’année alors que les salaires à l’embauche sont d'à peine 30 euros au-dessus du smic. Pour 2022, les salaires n'ont été augmentés que de 33 euros brut (55 euros brut pour les managers). Il y a bien des primes mais elles sont aléatoires. La direction distribue parfois des flacons de parfum (ce qu’elle appelle la « dotation ») mais ce n’est pas cela qui permet de remplir le réfrigérateur !

Dans une bonne ambiance, les travailleuses exprimaient leur colère : « La dotation, ce n’est pas l’augmentation », « L’augmentation des salaires, c’est pas la tombola », « Non à la modulation ». Des pancartes « Bernard Arnault, partage le magot ! » rappelaient que Sephora fait partie du groupe LVMH, dont le PDG, Bernard Arnault, une des premières fortunes mondiales, est à la tête d’une fortune de 185 milliards de dollars.

Elles ont reconduit la grève jusqu’au lendemain, samedi 24 décembre. Histoire de mettre au parfum ce milliardaire !

Retraites : mensonges à répétition

Fourbissons nos armes

 

 

Lors de la dernière réforme des retraites avait été créé le « compte professionnel de prévention », censé permettre à des travailleurs de partir plus tôt à la retraite en prouvant qu'ils avaient subi des conditions de travail reconnues. Mais les conditions sont tellement restrictives qu'il n'est quasiment pas utilisé. À l'époque, le gouvernement le présentait comme une protection pour les travailleurs, afin de faire passer la pilule de sa réforme.

C'était un mensonge. Et c'est le même que nous ressert Macron aujourd'hui, à propos de sa nouvelle réforme des retraites.