Seul un pouvoir ici des masses de la population elle-même pourra le
réaliser
Lundi
19 décembre, devant la mairie
Lundi 18 h.30, le PCF-95 avait
convié à un rassemblement pour rendre hommage à ce travailleur sans domicile
fixe mort la semaine passée dans une guérite d’un entrepôt désaffecté du Val
Notre-Dame. Dommage que nous n’ayons pas été conviés en temps utile, sinon nous
aurions été présents. Mais là n’est pas l’essentiel.
Il
y a dans le pays un énorme manque de logements. Pour les plus démunis, il y a
la rue ou la voiture, même lorsque l’on a un emploi comme Hocine. Pour d’autres,
les « marchands de sommeil » permettent de se loger si l’on peut
dire, contre des loyers importants et des conditions de salubrité qui ne sont
souvent pas remplies. Cette situation qui touche des millions d’habitants est
le résultat d’un manque criant de logements à prix accessible, en particulier
de logements relevant des bailleurs dits « sociaux ». La
responsabilité de l’État actuel au service de la bourgeoisie est écrasante dans
ce domaine.
Un
pouvoir préoccupé foncièrement de cette question organiserait la construction
massive des logements nécessaires. Il agirait pour cela directement, mobilisant
les moyens idoines et organisant lui-même la réalisation, et cela à un tout
autre niveau de ce qui fut possible dans les années 1960.
Un
tel pouvoir ne peut pas être celui au service des forces capitalistes qui sont
responsables aujourd’hui de la pénurie dramatique que l’on connaît. Il ne peut
être que celui de la population elle-même soucieuse du logement de tous. DM